c est pas sorcier système nerveux

Lacocaïne agit sur le système nerveux, affecte le cerveau et provoque : L'anesthésie du nez et de la gorge si elle est sniffée. Un sentiment d'euphorie. Une sensation de force, d'invincibilité et de puissance intellectuelle et physique. Le sentiment de toute-puissance favorise la violence et les agressions sexuelles. Vousallez voir, c'est pas sorcier C’est le signal que nous envoie notre système nerveux central en réponse à un déficit énergétique de l’organisme, mais aussi en réponse à des stimuli sensoriels (quand on voit notre biscuit ScrunchiZ préféré par exemple 😉). Étape 2 : Le rassasiement : Après avoir consommé une certaine quantité de nourriture, le goût des aliments Systèmenerveux » Contenu Monde Le cœur est « la pompe » de tout ce système, c’est lui qui propulse le sang dans tout le réseau de vaisseaux sanguins. La circulation sanguine possède de nombreuses fonctions, dont les principales sont : apporter de l’oxygène à tous les organes par l’intermédiaire du sang, libérer les organes de tous leurs déchets. On distingue deux 2010) Ce film met en évidence les effets du cannabis sur le système nerveux du conducteur : perceptions sensorielles modifiées, mauvaise coordination des mouvements. Ses réflexes deviennent plus lents, sa vigilance diminue. Plus sur C'est pas sorcier Signaler - La chaine officielle de l'émission de France 3.C'est pas sorcier, le magazine de la découverte et de la science.Des Canaries à Meudon, l'équipe de C'est pas Créer Son Site De Rencontre Gratuit. Nouveau Reprise de lecture Crée ton compte pour reprendre la lecture de cette vidéo facilement ! Retrouve cette vidéo dans Mon historique pour reprendre sa lecture quand tu le souhaites ! Mes favoris ! Retrouve cette vidéo sur ta page Mes favoris » Envie d'y mettre plus de 3 contenus ? Rien de plus simple, il suffit de créer ton compte !Accueil Primaire Maternelle CP CE1 CE2 CM1 CM2 Collège Sixième Cinquième Quatrième Troisième Lycée Seconde Première Terminale Mes favorisConnexion Maternelle CP CE1 CE2 CM1 CM2 Sixième Cinquième Quatrième Troisième Seconde Première Terminale Étudiant Enseignement Éducateurs & Médiateurs Sciences de la vie et de la Terre0237Publié le 06/10/2016Le cerveau remplit deux missions il assure le fonctionnement coordonné de tous les organes et il permet aux individus d'agir sur leur environnement. De tous les animaux, l'homme a, par rapport à sa taille, le plus volumineux des cerveaux. Celui d'un homme adulte pèse en moyenne 1,3 kg et rappelle une grosse quoi le cerveau est-t-il entouré ?Le cerveau est protégé par une coquille, la boite crânienne. Il est également recouvert d’une enveloppe protectrice les méninges. Le cerveau est constitué de deux blocs reliés entre eux, on parle d’hémisphères, le droit et le pas la matière grise l’endroit où sont prises les décisions, le siège de notre pensée. Le cervelet joue un rôle important dans l’équilibre du corps ainsi que la coordination des de ces structures est constitué de cellules, comme l’ensemble de notre organisme, mais pas n’importe lesquelles, ce sont des neurones. On retrouve également ces neurones dans la moelle fonctionne le système nerveux ?Pour prendre des décisions, notre cerveau reçoit des informations en provenance de tout l’organisme. Ces informations passent dans les neurones. Pr conséquent, notre organisme est équipé d’une sorte de gros câble qui passe dans la colonne vertébrale et qui lui aussi est constitué de neurones, c’est la moelle à des prolongements de neurones qui partent de la moelle épinière, et transitent par les nerfs, l’information va et vient entre nos organes, nos muscles et notre cerveau via cette moelle épinièreRéalisateur Pascal LéonardProducteur Riff International Production / France 3Publié le 06/10/16Modifié le 11/03/22Ce contenu est proposé par Tu aimeras aussi... série Les cours Lumni - Primaire dossier Les fondamentaux de mathématiques dossier Activités manuelles pour les enfants Rôle du cerveau et du système nerveuxAjoute Lumni sur ton écran d’accueil pour un accès plus rapide !Clique sur les icônespuisTon niveau a bien été pris en compte !Bienvenue dans l’univers Task description & scene summaryTask description French video about the heart and how it works. Comprehension questions summary Several specialists explain how the heart works. Video for French first language length 26 minutes 4 secondsCopyright license Creative Commons Attribution LicenseFirst published 2021-01-23, 144516 GMT+1KIERAN DONAGHY ABOUT ISLCOLLECTIVE VIDEO QUIZZES"iSLCollective Interactive Video Quizzes are highly engaging and motivating multimodal texts for English language students to learn vocabulary and improve their listening skills. They are the perfect complement to the creative and innovative lesson plans on Film English." Kieran Donaghy, Creator of a site with hundreds of high quality, free ESL/EFL lesson plans created around short filmsVideo quiz questions printable1Fill the gap Le coeur est une pompe qui fait circuler le ________________________ dans l' Qu'est-ce que le sang transporte? des organes de l'oxygène des cellules osseuses des blocs Lego3Put the words in order gaz Nos cellules carbonique. le rejettent4 Combien de ventricules possède notre coeur? 2 1 3 45Fill the gap Le sang ________________________ dans le cœur par les the gap En haut les oreillettes, en bas les ________________________7Fill the gap Le coeur est un ________________________8 Qu'est-ce qui règle le rythme de notre coeur? les hormones les muscles les os les cellules9Fill the gap Il est important de faire du ________________________ pour garder notre coeur en the gap On peut arrêter un coeur deux à ________________________ heures pas the gap Toutes les ________________________ possèdent des antigènes. 11 Fév 2022 Sabine Monnoyeur Bien-être, Stress & Emotions Bienfaits de la Cohérence Cardiaque sur notre santé en Naturopathie Lors de mes consultations de naturopathie, il est fréquent que j’explique et recommande des exercices de cohérence cardiaque à mes patients. En effet, la cohérence cardiaque étant une technique de relaxation simple basée sur le contrôle de la respiration qui permet de lâcher-prise facilement en permettant à son corps et son mental d’entrer dans un rythme calme et bienfaisant pour se libérer du stress et de l’anxiété. Cette pratique permettra à votre organisme de rétablir l’équilibre entre le système sympathique l’action et le parasympathique la détente, véritable régulateur de notre vie émotionnelle, élément indispensable en naturopathie à travailler pour retrouver la pleine ce que la cohérence cardiaque ?Apparue aux Etat-unis il y a une vingtaine d’année, la pratique de la cohérence cardiaque est issue de recherches médicales en neurosciences et en neuro-cardiologie et son impact bénéfique sur notre santé a été mis en lumière par l’ Institut HeartMath, qui a montré que cette méthode a de nombreux bénéfices sur la santé en jouant un rôle important dans la prévention des maladies cardio-vasculaires par exemple. Son application régulière permettrait même aussi de s’affranchir d’anxiolytiques. En France, le Dr David Servan-Schreiber a été l’un des premiers à en informer le public français en publiant en 2003, son premier best seller Guérir le stress, l’anxiété, la dépression, sans médicament ni psychanalyse ». Nous pouvons également citer le Docteur David O’Hare auteur de Cohérence cardiaque 365 » et de Maigrir avec la cohérence cardiaque » ., Si consciemment nous souhaitons calmer notre respiration, nous allons naturellement allonger l’expiration plusieurs fois de suite. Une quantité d’oxygène moins importante sera alors disponible pour l’organisme. Ce phénomène d’hypoventilation va avoir pour effet de ralentir toutes les activités corporelles. Le corps et l’esprit vont donc s’apaiser, la respiration va devenir de plus en plus calme, paisible. Le mouvement de l’air sera fluide, lent et léger… Par exemple, lors de cet état, si la personne est assaillit par une pensée et qu’il ne laisse pas passer la pensée passer comme un nuage dans le ciel mais l’accroche, un film va défiler devant ses yeux. Comme dans les rêves, son imagination va le porter de pensée en pensée jusqu’a ce qu’il s’en aperçoive. A ce moment, si la personne observe sa respiration, elle va se rendre compte qu’elle est redevenue plus rapide et moins fluide. => Cette expérience nous montre au combien le mental et la respiration sont intimement liés ! La cohérence cardiaque va donc agir sur le rythme cardiaque via des exercices de respiration ou l’on envoie des messages positifs à notre cerveau et par conséquent qui influence notre état émotionnel. C’est une technique physiologique de contrôle du stress. Outil simple, a la porté de tous, sans contre-indication mais son efficacité va dépendre de sa régularité. Il est donc interessant de l’inscrire dans sa petite "routine bien-être » de 5 minutes chaque jour. L’idée va être de porter son attention а l’intérieur de soi pour s’extraire momentanément du monde extérieur. => Grâce à des techniques simples ou avec l’aide d’application de cohérence cardiaque, on peut apprendre à agir sur son rythme cardiaque pour apaiser ses émotions, mieux gérer son stress et prendre de meilleures décisions. Fréquemment en consultation, j'apprends à mes patients à lâcher-prise grâce à la cohérence cardiaque et cette approche fait l'unanimité ! Essayez, vous allez l'adopter ! Comment fonctionne notre respiration ? Le cœur est sous le contrôle du système nerveux autonome. C'est la partie de notre système nerveux qui gère les fonctions automatiques telles que la fréquence cardiaque, la digestion ou encore la régulation de notre température corporelle. Ce système est divisé en deux parties le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique. Donc Quand nous expirons => On stimule notre système parasympathique => On ralentit notre rythme cardiaque Quand nous inspirons => On est sur le sympathique => on accélère notre rythme cardiaque. L’inspiration se produit par contraction des muscles inspirateurs qui sont stimulés par les neurones inspirateurs. Ces centres inspirateurs ont une activité automatique et rythmique, ils envoient à intervalles réguliers des influx destinés aux muscles inspirateurs. => L’inspiration est donc la phase active de la respiration et l’expiration la passive. Cependant nous avons vu que mes émotions et les pensées modifient instantanément la respiration… Physiologiquement, ce sont les centres nerveux qui prennent le relais des commandes. Ce transfert de pouvoir » est inconscient lorsqu’il s’agit d’une émotion Cette vidéo du cardiologue Jean-Pierre Houppe, illustre bien la lien entre respiration et cardiologie et donc les bénéfices de la cohérence cardiaque. Liens entre Respiration, Fréquence Cardiaque et Cerveau Notre cœur possède 40 000 neurones ainsi qu’un réseau complexe de neurotransmetteurs. Coeur et cerveau communiquent directement entre eux. Notre fréquence cardiaque varie et oscille constamment. Ces oscillations sont également liées aux émotions ressenties. accélération du rythme, palpitations, tachycardie en cas de stress ou d’anxiété, baisse du rythme cardiaque lorsque l’on est détendu, etc… Notre rythme cardiaque reflète donc notre état émotionnel et varie continuellement ! => Donc la respiration est le reflet fidèle de l’état d’être du moment et qu’elle peut être controlée par le cerveau. Pour aller plus loin, regarder la video de "C'est pas Sorcier de Free & Jamy" sur "Joie, peur, tristesse, colère... QUE D'EMOTIONS !"Top 10 des bienfaits de la cohérences cardiaque sur notre santéLe principal résultat est un ressenti quasi immédiat d’apaisement et de calme. La tension artérielle et le pouls diminuent. Les émotions sont mises à distance. La cohérence cardiaque permet aussi de réduire le taux de cortisol sanguin et salivaire. Le cortisol étant la principale hormone du stress, cela explique les effets bénéfiques de la pratique de la cohérence cardiaque sur le stress. Donc maitriser son stress et ses émotions à travers la cohérence cardiaque va forcement avoir un impact positif sur notre santé général, comme par exemple Les 10 Bénéfices santé de la Cohérence Cardiaque Apaisement & lâcher-prise, Relaxation immédiate, Equilibre émotionnel Baisse du cortisol, hormone du stress Augmentation de l’énergie, Amélioration du système immunitaire Aide à l’endormissement Baisse de l’hypertension, diminution des risques cardiovasculaires Augmentation des ondes alpha qui favorisent la mémoire, l’apprentissage mais aussi la communication et la coordination Action positive sur nos neurotransmetteurs comme la dopamine motivation, plaisir, la sérotonine apaisement, sommeil , l' acetylcholine bien-entre, et l' ocytocine amour Diminution des troubles de l’attention et de l’hyperactivité, meilleure capacité intellectuel, Concentration Aide à la perte de poids et au Diabète Réduction des risques de dépression Pratique de la cohérence cardiaque Méthodes et conseils en 3 étapes Il y a différents exercices de cohérence cardiaque, mais commençons par la base, un exercice simple et efficace que vous pouvez faire aussi bien chez vous, que au bureau ou encore dans les transports. Cette technique de relaxation a pour but de contrôler sa respiration sur six temps pendant 5 min, de préférence trois fois par jour. Mais si vous maitriser déja bien celui-ci, d'autres exercices de respiration pourront être travaillé et appris lors de la consultation de naturopathie. 1 L'importance de l'ambiance Prenez un moment pour vous et rien que pour vous ! Loin de votre téléphone, enfants, boite mails and co….dans un endroit calme ou vous pouvez vous recentrer sur votre respiration Lumière douce, assis confortablement, le dos droit, les deux pieds posés au sol, les jambes décroisées, pour que les organes de l’abdomen soient libres et engagés et les mains sur les cuisses ou sur votre ventre pour mieux ressentir votre respiration ventrale. Vous devez être connecté avec vous même 2 La Maitrise de la respiration ventraleDans un 1er temps, je vous conseil avant tout d’apprendre à maitriser votre respiration ventrale abdominale qui consiste à inspirer par le nez en gonflant le ventre comme un ballon qui se gonfle, puis à expirer par le nez en rentrant le ventre comme un ballon qui se dégonfle. Vous pouvez vous aider en mettant vos mains sur votre ventre en guise de témoin. 3 La technique de la Cohérence Cardiaque Afin d’être en cohérence cardiaque, il faut inspirer sur six temps on compte jusqu’à six et expirer sur six temps pendant environ 5 min. Concrètement – Inspirer profondément par le nez pendant 6 s ; – Souffler profondément par la bouche pendant 6 s ; – Recommencer cette alternance environ 18 à 30 fois, soit environ pendant 3 à 5 minutes, mais déjà une minute suffit pour ressentir des résultats et se sentir plus détendue. => Le principal résultat est un ressenti quasi immédiat d’apaisement et de calme. La tension artérielle et le pouls diminuent. Les émotions sont mises à distance. La cohérence cardiaque permet aussi de réduire le taux de cortisol sanguin et salivaire. Le cortisol étant la principale hormone du stress, cela explique les effets bénéfiques de la pratique de la cohérence cardiaque sur le cardiaque Les applications gratuites Pourquoi la naturopathie utilise la Cohérence Cardiaque ?Notre boite à outil de naturopathe est composée de 10 techniques majeures, certaines sont davantage hygiéniques », d’autres thérapeutiques » et parmi elles, deux nous intéressent aujourd’hui pour faire le lien avec la pratique de la cohérence cardiaque et la naturopathie La gestion du mental et du psychisme Les techniques respiratoires dont la cohérence cardiaque fait partie Le rôle du naturopathe peut s’apparenter à celui d’un éducateur de santé qui vous accompagne pour retrouver ou maintenir un bon état de santé et de vitalité. Grâce à la vision holistique de l’être humain qu’a la naturopathie, qui tient compte de la personne dans son intégralité, le naturopathe cherche toujours à découvrir et soulager la cause, en effet le naturopathe ne cherche pas simplement à annuler les conséquences d’un symptôme, mais s’efforce de trouver l’origine de ce désordre pour le soulager =la cause. Sont donc abordées au cours de la consultation vos dimensions tant physique qu’énergétique, mentale ou émotionnelle, et c’est la que la pratique de la cohérence cardiaque prend tout son sens, pour nous, naturopathes, car les troubles du système nerveux, comme le stress par exemple, bien souvent à l’origine de nombreux autres maux, vont pouvoir être travaillé, entre autre, avec l’aide le cohérence cardiaque. => La cohérence cardiaque nous permet donc de travailler sur le physique, le psychique et l'émotionnel pour mieux gérer le stress et vos émotions au quotidien. Vous souhaiter apprendre les techniques de Cohérence Cardiaque à travers une consultation de Naturopathie sur Lyon ou Paris ? Rien de plus simple ! Donnons-nous rdv à mon cabinet de naturopathie de Lyon ou de Paris Ensemble, nous pourrons faire le point sur votre état de santé et mettre en place un programme d'hygiène de vie aux diverses solutions naturelles dont des exercices de respiration comme la cohérence cardiaque pour vous aider à mieux gérer votre stress et vos émotions, mais aussi vos déprimes, dépressions, angoisses ou encore burn out, maladies dégénératives, hypertension, perte de poids, douleurs… Vous pouvez prendre rdv via Doctolib pour des consultations en présentiel ou en distanciel ou directement m’appeler Cabinet de Naturopathie Lyon 29 Rue des Remparts d’Ainay, 69002 Prise de rdv Cabinet de Naturopathie Paris 18 Rue Notre Dame de Nazareth, 75003 paris Prise de rdv Votre identité A destination de l'auteur de l'article uniquement Articles similaires Soyez le premier à réagir Voir le reportage Cerveau 1 » mis en ligne le 27 Mai 2013 L’équipe de C’est pas sorcier consacre deux émissions à cette mystérieuse mécanique qu’est le cerveau. Le cerveau est le siège des émotions, de la pensée, du langage… C’est aussi un centre de commande extrêmement perfectionné qui nous permet d’agir et de ressentir. C’est cet aspect-là que nous expliquent Fred, Jamy et Sabine dans ce premier volet. A quoi correspondent la matière grise, le cortex, l’hypothalamus, le cervelet… ? Qu’est-ce qu’un neurone ? Pourquoi les neurones établissent-ils entre eux des milliards de connexions ? Comment les informations circulent-elles dans le cerveau ? Comment le cerveau se tient-il informé de ce qui se passe à l’extérieur de notre corps ? Quelles sont les zones du cortex qui sont les spécialistes de l’odorat, du goût, de la vue, du toucher… ? Comment notre cerveau orchestre-t-il nos mouvements ? La recherche scientifique permet chaque jour d’en savoir un peu plus sur le cerveau, siège de la cognition, de la mémoire, des émotions… De l’anatomie du cerveau aux connaissances actuelles sur la conscience, en passant par les différentes maladies neurologiques, découvrez notre dossier sur le cerveau. POURQUOI CHERCHER À COMPRENDRE LE CERVEAU ? D’un point de vue philosophique, le cerveau est l’organe qui perçoit, qui pense, et qui agit. C’est donc lui qui permet de donner un sens à l’existence. Au niveau sociologique, le cerveau est le chef d’orchestre de l’organisme qu’il gère tout en se gérant lui-même. Il est responsable de nos comportements, et donc de nos interactions avec les individus qui composent la société. Scientifiquement le cerveau constitue un enjeu majeur car il renferme encore des mystères tant dans son développement, dans son fonctionnement normal et pathologique que dans ses facultés d’adaptation. Il est essentiel aujourd’hui de percer les mécanismes de la genèse de nos facultés intellectuelles, de nos émotions, et des comportements moteurs qui en sont l’expression. Et enfin, le défi médical d’aujourd’hui est de comprendre le cerveau malade dans le cadre de maladies neurologiques Alzheimer, Parkinson, SLA, sclérose en plaques, épilepsie… ou psychiatriques dépression, schizophrénie, autisme, TOC… pour développer les traitements de demain. C’est la raison de l’existence de l’Institut du Cerveau qui accueille une élite scientifique et médicale dans un même lieu, au sein de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière AP-HP à Paris, connu pour la qualité des soins prodigués et qui reçoit l’appui de Sorbonne Université, renommée pour la qualité de la formation scientifique qu’elle propose, ainsi que du CNRS et de l’INSERM, organismes de recherche nationaux. L’accueil de nouvelles start-ups au sein d’un incubateur, la présence de plus de 500 chercheurs dans les laboratoires, l’application de cette recherche chez les malades au sein du Centre d’Investigation Clinique sont les moyens mis en œuvre à l’Institut du Cerveau pour trouver rapidement de nouvelles pistes thérapeutiques et les exploiter. LE CERVEAU, QU’EST CE QUE C’EST ? Le cerveau avec la moelle épinière constitue le système nerveux central, capable d’intégrer les informations, de contrôler la motricité et d’assurer les fonctions cognitives. Il pèse environ 1,3 kg dont 75% d’eau et est l’organe le mieux protégé, d’une part parce qu’il baigne dans le liquide céphalo-rachidien, réduisant les effets des chocs et d’autre part car il est recouvert par 3 enveloppes les méninges. Il consomme 15 à 20% de l’énergie produite par l’organisme, essentiellement du glucose, sucre simple fourni par l’alimentation. Il est parcouru par un grand nombre de vaisseaux sanguins permettant un apport important en oxygène. Le cerveau est constitué de 2 hémisphères droit et gauche réunit par le corps calleux. Chaque hémisphère cérébral est formé du lobe frontal, lieu du raisonnement, fonctions du langage, coordination motrice volontaire ; du lobe pariétal, siège de la conscience du corps et de l’espace environnant ; du lobe occipital, permettant l’intégration des messages ; du lobe temporal, centre de l’audition, de la mémoire et des émotions ; du lobe limbique pour traiter les informations concernant les émotions, les affects et la mémoire ; et du lobe de l’insula permettant de traiter la douleur, les odeurs et le gout. Le cervelet contrôle l’équilibre et la coordination des mouvements et le tronc cérébral sert de point de passage entre les hémisphères cérébraux et la moelle épinière. Le cerveau est composé de 100 milliards de cellules nerveuses, les neurones », qui constituent un réseau câblé très précis. La myéline est la gaine protectrice présente le long des axones des neurones et qui permet la propagation de l’influx nerveux. Elle est formée par les oligodendrocytes qui avec les astrocytes et la microglie sont appelés cellules gliales, aussi nombreuses que les neurones. Le cerveau contient également le cortex ou substance grise c’est la partie la plus superficielle du cerveau, en raison de la présence des corps cellulaires des neurones. Il contient également la substance blanche, où se trouvent les prolongements des neurones axones entourés d’une gaine de myéline. Il regroupe également 4 ventricules cérébraux, des cavités où circule le liquide cérébrospinal. Enfin, au centre, les noyaux gris centraux, encore appelés ganglions de la base, sont impliqués dans le contrôle du comportement et dans l’apprentissage. LE CERVEAU, UN EXPERT EN COMMUNICATION Les neurones communiquent entre eux par signaux électriques, appelés influx nerveux ou potentiels d’action. Chaque neurone est constitué d’un corps cellulaire, de prolongements appelés dendrites et axones. Ces derniers émettent des connexions avec d’autres neurones par l’intermédiaire des synapses. Le neurone à gauche et la synapse à droite L’influx nerveux se propage le long de l’axone pour terminer son chemin au niveau de la terminaison synaptique. Plus la fréquence de celui-ci est importante, plus le neurone produit des substances chimiques les neurotransmetteurs ou neuromédiateurs. Ces derniers contenus dans les vésicules sont libérés dans le milieu extracellulaire au niveau de la synapse et vont à leur tour activer ou inhiber un second neurone au niveau de sa dendrite ou de son corps cellulaire. De nouveau, l’influx nerveux poursuit son chemin le long de ce second neurone et ainsi de suite. Il existe plusieurs types de neurotransmetteurs. Certains peuvent être excitateurs comme le glutamate ou inhibiteur comme le GABA. Parmi les plus connus, les principaux sont la dopamine, la sérotonine, l’histamine et l’acétylcholine. Les neurones responsables de la production de la dopamine situés dans une région profonde du cerveau appelée la substance noire » sont essentiels au contrôle du mouvement. Le développement du cerveau Le système nerveux est composé d’une grande diversité de structures et de types de cellules. Au cours du développement, le système nerveux se constitue à partir de quelques cellules seulement. Les régions cérébrales se différencient progressivement par un phénomène de régionalisation. Les cellules se différencient les unes des autres en fonction de leur position dans le système nerveux en développement. Tout ceci est contrôlé par un ensemble de gènes qui agissent de façon très spécifique et coordonnée dans le temps et dans l’espace. Ces régions cérébrales nouvellement formées vont ensuite se connecter entre elles et se spécialiser dans des fonctions particulières. L’équipe dirigée par Bassem HASSAN s’intéresse à la formation des neurones et des réseaux neuronaux au cours du développement cérébral. Les recherches de cette équipe ont récemment mis en évidence des mécanismes essentiels régulant la production de neurones via un contrôle temporel précis de l’activité de certaines protéines essentielles. La plasticité cérébrale Les connexions de notre cerveau sont dynamiques et évoluent constamment pour intégrer nos expériences de vie et nos apprentissages. S’il existe des périodes critiques de plasticité cérébrale pendant l’enfance, notre cerveau reste plastique même à l’âge adulte. La majorité du remodelage des réseaux neuronaux chez l’adulte passe par le recyclage des synapses, les points de connexion entre les neurones. Les cellules gliales jouent aussi un rôle critique dans la plasticité cérébrale. En effet, elles sont très mobiles dans le cerveau et peuvent être recruter dans des sites particuliers du cerveau pour sculpter les connexions synaptiques. L’étude de cette plasticité cérébrale » est un champ d’étude dans lequel les chercheurs de l’Institut du cerveau sont pionniers. L’équipe d’Alberto BACCI étudie les microcircuits du cortex cérébral, en particulier les synapses entre différents types de neurones, conduisant à des circuits spécifiques du cortex cérébral. L’équipe de Nicolas RENIER a pour objectif d’étudier les mécanismes contrôlant la dynamique d’extension des prolongements neuronaux dans le cerveau adulte, de générer des nouvelles connaissances sur l’interaction des neurones et du système vasculaire au cours des processus de plasticité et développer une cartographie des marqueurs neuronaux et des connexions du cerveau entier. Le traitement de l’information sensorielle est une caractéristique fondamentale de notre cerveau qui est cruciale pour nos actions quotidiennes. La plupart de cette fonction cérébrale, plutôt essentielle, repose sur la performance de son unité fonctionnelle fondamentale composée par le neurone et ses connexions synaptiques. L’objectif de l’équipe de Nelson REBOLA est d’étudier les mécanismes cellulaires et moléculaires qui influent le traitement de l’information sensorielle par notre cerveau et, qui sont finalement à l’origine de notre comportement. LES GRANDES FONCTIONS DU CERVEAU LE CONTRÔLE DES MOUVEMENTS Le contrôle de chaque muscle du corps est commandé par les régions motrices, en particulier l’aire de BRODMANN, composée de cellules pyramidales. Ces cellules nerveuses ont la particularité de posséder de très longs axones atteignant la base du cerveau ou ils se connectent aux neurones de la moelle épinière les motoneurones. Chaque muscle de notre organisme est donc commandé par notre cerveau via des neurones de la moelle épinière. Le cervelet coordonne les mouvements et d’autres structures appelées les ganglions de la base le rendent plus précis. Les troubles moteurs dits troubles du mouvement, peuvent avoir différentes origines pathologiques. Certaines maladies neurologiques entrainant ces troubles sont étudiées par les équipes de recherche de l’institut et une équipe s’intéresse aux mécanismes normaux du contrôle moteur. L’équipe de Claire WYART étudie le contrôle moteur. Son équipe dissèque par des méthodes optiques et génétiques les circuits sensoriels et moteurs du cerveau et de la moelle épinière qui orchestrent les mouvements et la posture. L’équipe a découvert chez les espèces vertébrées qu’un système sensoriel axial réside dans la moelle épinière afin d’orienter la posture et de contrôler l’alignement de la colonne vertébrale. Ce système sensoriel repose sur des neurones qui perçoivent les déformations de l’axe dorsal au contact du liquide cérébrospinal LCS. Les recherches de l’équipe ouvrent ainsi de nouvelles voies de recherche vers l’identification des causes des malformations de la colonne vertébrale, comme les scolioses idiopathiques. La maladie de Parkinson La maladie de PARKINSON, liée à une destruction massive des neurones dopaminergiques, se traduit par des tremblements et une raideur musculaire associée à des troubles de la marche. En plus de cette atteinte neuronale, des amas de protéines apparaissent au niveau des parties basses du cerveau. Ils se propagent pour atteindre le cortex cérébral à un stade plus avancé de la maladie. Le traitement actuel de cette maladie fait appel au précurseur de la dopamine, à des dérivés de ce neurotransmetteur, appelés des agonistes, qui visent à restaurer des concentrations normales de dopamine. Dans les cas les plus avancés de la maladie de Parkinson, un traitement par stimulation cérébrale profonde peut-être envisagé. Les équipes dont les recherches portent sur cette pathologie Olga CORTI / Jean-Christophe CORVOL; Marie VIDAILHET/ Stéphane LEHERICY ; Etienne HIRSH/Stéphane HUNOT ; Carine KARACHI/Brian LAU Les tremblements essentiels Les tremblements essentiels constituent la pathologie la plus fréquente des maladies dites des mouvements anormaux soit environ atteints en France. Cette maladie se caractérise par des mouvements tremblements involontaires et incontrôlables lors d’un mouvement ou au repos. Les membres supérieurs et le cou sont le plus souvent concernés, constituant un handicap pour la vie quotidienne. Les équipes dont les recherches portent sur cette pathologie Marie VIDAILHET/Stéphane LEHERICY La Sclérose en plaques La Sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui se caractérise par des lésions les plaques » dans lesquelles la gaine protectrice des neurones la myéline » est détruite entraînant une dégénérescence des cellules nerveuses, les neurones avec une perte de la communication entre le cerveau et les organes périphériques. Les symptômes précoces de la sclérose en plaques sont en général des troubles moteurs ou des atteintes de la vision. Les équipes dont les recherches portent sur cette pathologie Brahim NAIT OUMESMAR/Violetta ZUJOVIC ; Catherine LUBETZKI/Bruno STANKOFF La maladie de charcot SLA La sclérose latérale amyotrophique ou maladie de Charcot est une pathologie neuromusculaire progressive et fatale caractérisée par une perte des motoneurones, neurones qui commandent entre autres la marche, la parole, la déglutition et la respiration. La maladie de Charcot se caractérise par une mort progressive des neurones moteurs, une atrophie musculaire et donc la paralysie progressive des patients. Les équipes dont les recherches portent sur cette pathologie Séverine BOILLEE Les Dystonies Les dystonies se caractérisent par des contractions soutenues conduisant à des postures anormales comme une torsion durable du cou. Certaines formes plus sévères peuvent être généralisées et toucher les 4 membres empêchant la marche ou l’utilisation des mains. Cette pathologie peut avoir une origine génétique ou être le symptôme d’une autre pathologie neurologique. Les équipes dont les recherches portent sur cette pathologie Marie VIDAILHET/Stéphane LEHERICY Les Paraglégies Spastiques Les paraplégies spastiques forment un ensemble cliniquement et génétiquement hétérogène d’anomalies neurodégénératives. Elles se caractérisent par une faiblesse et une spasticité des membres inférieurs, conséquence clinique de la dégénérescence des axones cortico-spinaux, faisant le lien entre le cortex cérébral et la moelle épinière. Le principal symptôme de la maladie est une spasticité et une faiblesse des membres inférieurs conduisant à de sévères troubles de la marche et une perte de sensation. Des atteintes cognitives et cérébelleuses sont fréquemment associées. Les équipes dont les recherches portent sur cette pathologie Alexandra DURR/Giovanni STEVANIN Les Paralysies Supranucléaires Progressives Les paralysies supranucléaires progressives sont des maladies neurodégénératives qui débutent entre 60 et 70 ans et se caractérisent par des pertes d’équilibre à l’origine de chutes, une rigidité musculaire, des troubles oculomoteurs et des déficits cognitifs. Les équipes dont les recherches portent sur cette pathologie Alexandra DURR/Giovanni STEVANIN Les Ataxies Les ataxies cérébelleuses sont des maladies génétiques neurodégénératives rares du cervelet et du tronc cérébral qui entrainent de nombreux troubles moteursaffectant spécialement l’équilibre, la marche et les mouvements oculaires. Les équipes dont les recherches portent sur cette pathologie Alexandra DURR/Giovanni STEVANIN ; Nathalie CARTIER La maladie de Huntington La maladie de Huntington est une affection génétique rare neurodégénérative qui débute entre 30 et 50 ans. Elle est caractérisée par une mort des neurones dans les ganglions de la base dans un premier temps et qui s’étend ensuite à tout le cerveau. Les symptômes sont des troubles moteurs, cognitifs et psychiatriques progressifs qui entrainent une dépendance totale du patient. Les équipes dont les recherches portent sur cette pathologie Alexandra DURR/Giovanni STEVANIN Syndrome de Gilles de La tourette Le syndrome de Gilles de la Tourette est une pathologie neuropsychiatrique et neuro-développementale très hétérogène qui se caractérise par des tics, des mouvements brusques et répétés involontaires. Ces derniers apparaissent durant l’enfance, autour de 6-7 ans, et sont presque toujours associés par la suite à des symptômes psychiatriques. Les équipes dont les recherches portent sur cette pathologie Marie VIDAILHET/Stéphane LEHERICY; Eric BURGUIERE Les Troubles Obsessionnels Compulsifs TOC Les troubles obsessionnels compulsifs TOC. Les troubles neuropsychiatriques caractérisés par la présence de comportements répétés pourraient atteindre jusqu’à 5 % de la population. L’étude des mécanismes cérébraux qui sous-tendent les comportements répétés est essentielle pour développer de nouvelles approches pour les réguler et ainsi améliorer le traitement de l’ensemble des pathologies concernées. A l’institut du Cerveau, l’équipe d’Eric BURGUIERE a pour objectif de caractériser les composantes comportementales qui sont à l’origine des comportements répétitifs, d’identifier les circuits cérébraux qui participent à l’acquisition de ces comportements et de comprendre comment l’activité neuronale est modulée dans ces circuits. LA CONSCIENCE La conscience est également un état physiologique du cerveau lié directement à l’activité électrique du cerveau. L’une des conditions nécessaires à la conscience – c’est-à-dire à la capacité de se formuler des rapports subjectifs tels que Je vois X, je me souviens de Y, je suis en train de faire Z, … » – est d’être éveillé. Mais cela ne suffit pas, comme l’illustrent certaines crises d’épilepsie ou de manière plus dramatique les états d’éveil sans conscience regroupés sous l’appellation d’ états végétatifs » ou coma. Être conscient requiert spécifiquement l’éveil d’un vaste réseau cortical fronto-pariétal. L’équipe de Lionel NACCACHE/Laurent COHEN/Paolo BARTOLOMEO s’intéresse en particulier aux mécanismes cérébraux de la conscience, et développe des outils d’imagerie aidant au diagnostic des troubles de la conscience. LA PRISE DE DÉCISION La prise de décision est définie selon une théorie établie comme la capacité à faire un choix en plaçant les options sur une échelle de valeur de façon à sélectionner la meilleure. Notre cerveau dispose de mécanismes capables de mettre en œuvre ces processus qui font appel à plusieurs zones corticales principalement la région orbito-frontale situé sous le front, derrière les yeux. L’arbitrage entre deux choix repose sur l’identification des coûts et des bénéfices de chacune des alternatives, par exemple préfère-t-on marcher 10 minutes pour voir un très bon film au cinéma ou rester assis pour regarder la télévision même si le programme est moins intéressant ? Il a également été établi par les chercheurs de l’Institut du Cerveau un lien entre l’anatomie de certaines régions du cerveau et la capacité de contrôle des choix, en particulier lors des choix alimentaires plus ou moins sains. Une autre équipe de recherche a mis en évidence les effets de la fatigue ou de certaines maladies sur les décisions, conditions qui peuvent entrainer des biais vers des choix non adaptés. Les équipes dont les recherches portent sur cette fonction Mathias PESSIGLIONE/Jean DAUNIZEAU/Sébastien BOURET ; Philippe FOSSATI/Liane SCHMIDT LES INTERACTIONS SOCIALES Les interactions sociales. Le cerveau émotionnel coexiste avec le cerveau rationnel cortex préfrontal. Il est à l’origine de nos pensées, de nos actions, de nos désirs et de nos motivations. Situées au centre du cerveau, les petites structures impliquées sont principalement l’hypothalamus, le noyau accumbens centre du plaisir, appartenant aux ganglions de la base, et l’amygdale centre des émotions comme la peur ou le stress. Le cerveau rationnel adapte en permanence nos comportements. Les régions qui sont sollicitées se situent dans le cortex préfrontal. Ce dernier intègre les informations sensorielles et émotionnelles, organise les actions dans le temps, planifie le comportement humain en fonction de son environnement. Les équipes dont les recherches portent sur cette fonction Richard LEVY ; Philippe FOSSATI/Liane SCHMIDT LES DÉGÉNÉRESCENCES FRONTO-TEMPORALES DFT Les dégénérescences fronto-temporales DFT sont des maladies cognitives et comportementales. Elles se manifestent par des troubles comme une apathie, une perte de motivation et d’intérêt, un repli social et une désinhibition entrainant une incapacité à respecter les règles de vie en société. Elles s’apparentent à la maladie d’Alzheimer mais sont beaucoup plus rares et se déclarent en général entre 50 et 65 ans. Les équipes dont les recherches portent sur cette fonction Richard LEVY LA CRÉATIVITÉ La créativité est notre capacité à produire quelque chose une idée, un produit, un service, une œuvre, etc qui soit original et nouveau, et en même temps approprié au contexte. La créativité est essentielle pour nous permettre de nous adapter à des situations et des problèmes nouveaux, et trouver des solutions à la fois inédites et efficaces. La créativité peut être considérée comme un comportement volontaire dirigé vers un but et faisant appel à des fonctions élaborées pour manipuler et recombiner nos idées tout en inhibant les propositions inappropriées ou comme un relâchement des contraintes et de nos inhibitions aboutissant à de nouvelles associations d’idées spontanées. Les chercheurs de l’Institut du Cerveau ont montré que ces deux aspects spontanéset contrôlés de la créativité dépendraient du cortex préfrontal mais impliqueraient des systèmes différents, un système médial et un système latéral. Les équipes dont les recherches portent sur cette fonction Richard LEVY LA MÉMOIRE La Mémoire est un aspect complexe de notre cerveau. Il existe 2 types de mémoire la mémoire à court terme et la mémoire à long terme. Les souvenirs sont d’abord stockés dans des régions impliquées dans l’expérience initiale et se consolident pendant le sommeil. Ils seront ensuite récupérés par des neurones du lobe frontal. Pour sa construction, le souvenir emprunte le circuit de l’hippocampe et de structures composées de substance grise, situées dans la partie profonde du cerveau. LA MALADIE D’ALZHEIMER La maladie d’Alzheimer se caractérise par une dégénérescence des neurones résultant de la progression concomitante de deux types de lésions d’une part l’accumulation anormale à l’extérieur des cellules nerveuses d’une protéine appelée peptide ß-amyloïde ou encore peptide A-bêta ou peptide Aß conduisant à la formation de plaques amyloïdes » encore appelées plaques séniles », et d’autre part l’accumulation anormale de la protéine TAU dans les neurones conduisant à leur dégénérescence. La perte de mémoire est souvent le premier symptôme de la maladie d’Alzheimer qui permet d’orienter le diagnostic. Ensuite, surviennent des troubles des fonctions exécutives, des troubles de l’orientation spatio-temporelle, puis progressivement s’installent des troubles du langage aphasie, de l’écriture dysorthographie, du mouvement apraxie, du comportement, des troubles de l’humeur anxiété, dépression, irritabilité et des troubles du sommeil avec une insomnie. Les équipes dont les recherches portent sur cette pathologie Marie-Claude POTIER/Stéphane HAIK ; Richard LEVY L’ATTENTION L’attention est la capacité à détecter et à répondre à des signaux significatifs provenant de l’extérieur. Ainsi vous voyez le monde avec vos yeux mais c’est grâce à l’attention que vous en êtes conscient. Les processus attentionnels impliquent de vastes réseaux qui vont de la région postérieure, pariétale, à la région antérieure, frontale du cerveau. De grands faisceaux de fibres nerveuses connectent ces régions entre elles et permettent une communication rapide et efficace. L’équipe de Paolo BARTOLOMEO/Lionel NACCACHE/Laurent COHEN utilise des méthodes comportementales, de neuroimagerie et de neurostimulation pour développer des travaux à fort impact révélant la neuroanatomie structurelle et fonctionnelle des fonctions de l’attention chez les individus sains et chez les individus présentant des lésions au cerveau. LE LANGAGE ET LA LECTURE Le langage et la lecture sont des fonctions cognitives développées de façon exclusive chez l’être humain. Seul l’Homme possède des aires corticales adaptées au langage parlé et à la lecture. Le langage résulte d’un ensemble de tâches effectuées dans des régions différentes du cerveau l’aire de Wernicke compréhension des mots et l’aire de Broca production des mots reliées entre elles par un faisceau de fibres. Les troubles du langage sont appelés aphasie ». Le langage résulte de la collaboration de ces multiples régions, qui communiquent entre elles, placées dans l’hémisphère gauche, et qui assurent la manipulation des sons, des mots, et des significations. L’apprentissage de la lecture est fortement influencé par les régions du cortex visuel. Pour l’étude du langage et de l’apprentissage chez les sujets sains comme chez les patients, l’équipe de Laurent COHEN/Paolo BARTOLOMEO/Lionel NACCACHE fait appel à des techniques comportementales et d’imagerie cérébrale multimodale de pointe. LES ÉMOTIONS Les émotions résultent d’un état mental subjectif habituellement provoqué par un stimulus externe. La joie, la tristesse, la peur, la colère, le dégoût et la surprise constituent les émotions de base. Les émotions de base sont la joie, la tristesse, la peur, la colère, le dégoût et la surprise. A celles-ci s’ajoutent des émotions sociales » embarras, honte, sympathie, orgueil, gratitude, mépris… La naissance d’une émotion suit différentes étapes dans le système nerveux, de la transmission des stimuli à leur réception par le cortex et à leur traitement dans des régions spécifiques comme le système limbique. Situées au centre du cerveau, les structures impliquées sont principalement l’hypothalamus, le noyau accumbens, l’amygdale et l’insula ainsi que le striatum ventral et le cortex orbito-frontal. L’ensemble de ces régions traitent les informations sensorielles et affectives, organisent les actions dans le temps, et planifient le comportement en fonction du contexte et de l’environnement social. Les émotions se distinguent classiquement du concept d’humeur par leur durée plus courte le fait qu’elles soient fortement attachées au stimulus les ayant déclenchées. Cependant, il existe probablement un continuum plutôt qu’une frontière claire entre humeur et émotions, l’humeur étant également influencée par nos évènements de vie. LA DÉPRESSION La dépression est une pathologie dans laquelle les symptômes sont extrêmement variés comme une tristesse excessive, à la fois dans sa durée et dans son intensité mais également dans son adaptation au contexte. La perte d’intérêt ou de plaisir et la rumination de pensées négatives sont également des symptômes fréquents. On peut aussi retrouver toute une série de symptômes physiques comme de la fatigue, un ralentissement moteur, des troubles du sommeil, ou encore des troubles cognitifs, des difficultés à se concentrer ou à prendre des décisions. Ce n’est que depuis une quinzaine d’années que la dépression est véritablement reconnue comme une maladie du cerveau au même titre que les maladies neurologiques comme les maladies de Parkinson ou d’Alzheimer. L’équipe de Philippe FOSSATI/Liane SCHMIDT s’intéresse à l’implication de régions cérébrales particulières et aux dysfonctionnements cognitifs dans l’apparition de la dépression. LES METHODES D’EXPLORATION DU CERVEAU L’ÉLECTROPHYSIOLOGIE L’électrophysiologie permet l’enregistrement des signaux électriques influx nerveux ou potentiel d’action émis par les neurones pour communiquer entre eux. La compréhension du fonctionnement du cerveau en condition normale est indispensable pour comprendre et mieux traiter les fonctions altérées dans les maladies du système nerveux mais aussi le préserver dans son état normal. Le signal électrique transmis par chaque neurone après activation est un élément clé de l’activité cérébrale qui est altéré lors d’une maladie neurologique et psychiatrique et est souvent à l’origine des déficits observés. L’altération du potentiel d’action est par exemple le point de départ de l’épilepsie. A l’Institut du cerveau, l’équipe de Stéphane CHARPIER/Vincent NAVARRO/Mario CHAVEZ explore les conditions cérébrales extrêmes exprimant des activités électriques continues et anormales. LA NEUROIMAGERIE Les progrès des dernières décennies en neuroimagerie ont permis un développement considérable des connaissances sur l’anatomie et le fonctionnement du système nerveux. Les techniques de neuroimagerie sont regroupées en deux catégories principales Les techniques de neurophysiologie basées sur la mesure de l’activité électrique ou magnétique des cellules du cerveau, comme l’électroencéphalographie EEG et la magnétoencéphalographie MEG. Les techniques mesurant indirectement les changements d’activité cérébrale par le biais des modifications de perfusion du cerveau ou par l’injection de molécule radioactive, comme l’imagerie par résonance magnétique IRM et la tomographie par émission de positons TEP. La recherche en neuroimagerie à l’Institut du Cerveau se développent selon trois axes principaux La recherche clinique étude des grandes pathologies du système nerveux et développement de traitements innovants ; La recherche en sciences cognitives compréhension du fonctionnement du cerveau et étude des bases neurales de la pensée, du comportement et du vieillissement ; La recherche sur le traitement du signal et de l’image développement de nouvelles méthodes d’acquisition et de traitement des données de l’activité ́ et de l’imagerie cérébrale. APPROCHES MOLECULAIRES ET CELLULAIRES Les approches moléculaires et cellulaires sont utilisées pour comprendre les bases génétiques, moléculaires et cellulaires du développement, de la fonction et des maladies du système nerveux central. Parmi elles, on retrouve notamment Le séquençage génétique, c’est-à-dire la lecture des longues molécules d’ADN qui forment les chromosomes. Cette lecture permet d’analyser le génome, de détecter les éventuelles mutations des gènes et d’identifier de possibles associations entre ces mutations et la manifestation des maladies neurologiques. Les explorations cellulaires par la mise en place de cultures de cellules facilement manipulables pour reproduire, de manière simplifiée, les mécanismes des pathologies nerveuses. Ces travaux requièrent d’enregistrer l’activité des cellules neuronales afin d’évaluer de possibles anomalies de transmission du signal électrique, de manipuler des cellules souches » rendues pluripotentes pour produire d’authentiques cellules nerveuses ou gliales. Lorsque l’on s’intéresse au fonctionnement ou au dysfonctionnement du cerveau dans sa globalité, des techniques d’histologie sur coupes de tissu permettent d’évaluer l’intégrité des populations de neurones et de cellules gliales, au sein de différentes régions cérébrales. La visualisation des structures cérébrales peut aussi se faire en 3D, sur du tissu cérébral rendu transparent par une technique, dite de clarification L’imagerie cellulaire, pour observer à l’échelle microscopique des molécules, cellules et coupes de tissus, les mouvements cellulaires ou encore des compartiments à l’intérieur des cellules organites, virus, cristaux, molécules. L’étude du cerveau grâce à l’intelligence artificielle L’équipe de Olivier COLLIOT/Stanley DURRLEMAN a pour objectif de concevoir de nouvelles approches mathématiques et informatiques pour l’étude de la structure du cerveau humain et de ses réseaux fonctionnels. La nécessité de transformer les données brutes d’imagerie en des modèles formalisés tels que des modèles géométriques de la structure du cerveau, des modèles statistiques de populations, des graphes de connectivité est aujourd’hui indispensable pour permettre de définir de nouveaux biomarqueurs de pathologies, d’étudier les corrélations entre génétique et symptômes ou encore de caractériser les réponses fonctionnelles du cerveau.

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