dieu fait toute chose belle en son temps
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Vivez dans la prière et les supplications ; priez en tout temps, dans l'Esprit ; apportez-y une vigilance inlassable et intercédez pour tous les saints." Lettre aux Ephésiens 6, 18 . ♦ "Priez sans cesse. En toute condition soyez dans l'action de grâces. C'est la volonté de Dieu sur vous dans le Christ Jésus.
3 Rappelle-toi TOUJOURS que Dieu fait toute chose belle en Son temps. Il ne t’oublie pas, mais Il fait travailler le temps et les circonstances en ta faveur, comme de l’argent sur un compte qui produit des intérêts. Lorsque tu patientes, tu produis des intérêts sur ton compte spirituel. Alors, quels que soient les temps ou quelles que soient les circonstances que tu traverses,
10Pour tout il y a un temps fixé ; oui, Dieu ‘ a fait toute chose belle en son temps ’. Il désire que ses créatures jouissent de la vie sur la terre. “ J’ai appris qu’il n’y a rien de mieux pour eux que de se réjouir et de faire le bien durant sa vie ; et aussi que tout homme mange, oui qu’il boive et qu’il voie le bien pour tout son dur travail. C’est le don de Dieu
Dieufait toute chose belle, Il prend Son temps. Rien n’est trop difficile pour le Créateur de l’Univers. Dieu connaît votre état de cœur et votre situation. Vous pouvez vous réjouir dans Sa présence. Jésus, la Vérité, vous révèle combien vous êtes important(e) à Ses yeux. Son travail en vous n’est pas fini.
Créer Son Site De Rencontre Gratuit. PAROLES DE COHÉLET, FILS DE DAVID, ROI DE JÉRUSALEM. I Vanité des vanités, disait Cohélet ; vanité des vanités ; tout est vanité ! Quel profit l’homme retire-t-il des peines qu’il se donne sous le soleil ? Une génération s’en va ; une génération lui succède ; la terre cependant reste à sa place. Le soleil se lève ; le soleil se couche ; puis il regagne en hâte le point où il doit se lever de nouveau. Tantôt soufflant vers le sud, ensuite passant au nord, le vent tourne, tourne sans cesse, et revient éternellement sur les cercles qu’il a déjà tracés. Tous les fleuves se jettent dans la mer, et la mer ne regorge pas, et les fleuves reviennent au lieu d’où ils coulent pour couler encore. Tout est difficile à expliquer ; l’homme ne peut rendre compte de rien ; l’œil ne se rassasie pas à force de voir ; l’oreille ne se remplit pas à force d’entendre. Ce qui a été, c’est ce qui sera ; ce qui est arrivé arrivera encore. Rien de nouveau sous le soleil. Quand on vous dit de quelque chose Venez voir, c’est du neuf », n’en croyez rien ; la chose dont il s’agit a déjà existé dans les siècles qui nous ont précédés. Les hommes d’autrefois n’ont plus chez nous de mémoire ; les hommes de l’avenir n’en laisseront pas davantage chez ceux qui viendront après eux. II Moi, Cohélet, j’ai été roi sur Israël, à Jérusalem. La première application que je fis de mon esprit fut de rechercher et d’examiner avec soin tout ce qui se passe sous le soleil. J’arrivai bientôt à reconnaître que c’est la pire des occupations que Dieu ait données aux fils d’Adam pour s’y user. Ayant vu, en effet, toutes les choses qui se font sous le soleil, je n’y trouvai que vanité et pâture de vent. On ne peut redresser ce que Dieu créa courbe, Ni faire quelque chose avec ce qui n’est pas. Je me disais en moi-même Me voilà grand ; j’ai accumulé plus de science qu’aucun de ceux qui ont vécu avant moi dans Jérusalem ; mon intelligence a vu le fond de toute chose ; j’ai appliqué mon esprit à connaître la sagesse et à la discerner de la folie. » J’appris bien vite que cela aussi est pâture de vent ; car Qui thésaurise la sagesse Thésaurise aussi la tristesse,Et trop de science entasserC’est mauvaise humeur amasser. III Alors je me dis à moi-même Voyons, essayons de la joie ; goûtons le plaisir. » Je devais reconnaître que cela aussi est vanité ; car bientôt Au rire je dis Folie !»Au plaisir Que me veux-tu ? » Je résolus, dis-je, en mon cœur de demander au vin le bien-être de ma chair et, sans renoncer pour cela à mes projets de sagesse, d’adhérer momentanément à la folie, jusqu’à ce que j’eusse découvert ce qui vaut le mieux pour les fils d’Adam, entre tant d’occupations diverses auxquelles ils se livrent sous le soleil durant les jours de leur vie. Je fis de grandes œuvres ; je me bâtis des palais ; je me plantai des vignes ; je me construisis des jardins et des parcs ; j’y plantai des arbres fruitiers de toute sorte ; je fis creuser des réservoirs d’eau pour arroser mes bois de haute futaie ; j’achetai des esclaves des deux sexes ; si bien que le nombre des enfants de ma maison, de mes bœufs et de mes brebis surpassa celui que personne eût jamais possédé avant moi à Jérusalem. En même temps, j’entassai dans mes trésors l’argent, l’or, l’épargne des rois et des provinces ; je me procurai des troupes de chanteurs et de chanteuses et toutes les délices des fils d’Adam de quelque genre que ce fût. Ainsi je devins plus grand et j’amassai plus de bien que tous ceux qui avaient été avant moi à Jérusalem, sans que pour cela ma sagesse m’abandonnât. Et je ne refusai à mes yeux rien de ce qu’ils souhaitèrent, je n’interdis à mon cœur aucune joie. Après tout, me disais-je, je ne fais que jouir de ce que j’ai gagné par mon travail ; ces plaisirs sont la récompense des peines que je me suis données. » Puis, m’étant mis à considérer les œuvres de mes mains et les travaux auxquels je m’étais livré, je reconnus que tout est vanité et pâture de vent, que rien n’est profit solide sous le soleil. IV Je me pris alors à étudier quelle différence il peut y avoir entre la sagesse d’une part, la folie et la sottise de l’autre. Car, me disais-je, quel homme venant après un roi peut refaire les expériences qu’il a faites ? » Je crus d’abord que la supériorité de la sagesse sur la sottise est comme la supériorité de la lumière sur les ténèbres. Le sage a des yeux dans sa tête, Et le fou marche dans la nuit. Or bientôt je vis qu’une même fin est réservée à tous les deux. Et je pensai en moi-même Si la destinée qui m’attend est la même que celle du fou, que me sert alors d’avoir travaillé sans relâche à augmenter ma sagesse ? » Et je dis en mon cœur Encore une vanité. » Il n’y a pas plus de souvenir éternel pour le sage que pour le fou. Dans ce qui sera le passé des jours à venir, tout sera oublié. Comment se fait-il que le sage et le fou meurent de la même manière ?... Ces réflexions me firent prendre la vie en haine ; j’eus de l’aversion pour tout ce qui se passe sous le soleil, voyant que tout est vanité et pâture de vent. Et je pris en dégoût les travaux auxquels je m’étais livré sous le soleil, songeant qu’il faudrait en laisser le fruit à l’homme qui me succédera. Or cet homme, qui sait s’il sera sage ou fou ? Et c’est cet homme-là qui sera le maître de tout ce que j’ai gagné par les travaux que j’ai menés à fin avec tant de labeur et de sagesse sous le soleil ! Encore une fois, vanité ! Je me pris donc à n’avoir que du dégoût au cœur pour tous les travaux auxquels je m’étais livré sous le soleil. Voilà un homme dont la vie laborieuse a été un chef-d’œuvre de sagesse, de savoir et de bonne fortune, eh bien, il laisse tout ce qu’il a gagné, sa juste part, à quelqu’un qui n’y a été pour rien. Quelle vanité ! Quel abus ! car enfin que revient-il ainsi à cet homme-là de toutes les peines et de tous les soucis qu’il s’est donnés sous le soleil ? Ses jours ont été pleins d’ennui ; l’inquiétude a été son état habituel ; même la nuit son esprit ne dormait pas. Ô vanité ! Ne vaut-il donc pas mieux pour l’homme, manger, boire, goûter à son aise le plaisir conquis au prix de son travail ? J’arrivai même à penser que ce genre de bonheur nous vient de la main de Dieu. Si l’on mange, si l’on boit, n’est-ce pas grâce à lui ? Il donne à celui qui lui plaît sagesse, intelligence et joie ; à celui qui encourt sa disgrâce il assigne la besogne d’amasser, d’entasser des richesses qu’il donne ensuite à celui qui lui plaît. Donc, encore une fois Vanité ! pâture de vent ! V Il y a temps pour tout, et chaque chose sous le ciel a son heure Temps de naître et temps de mourir, Temps de tuer, temps de guérir, Temps de planter, temps de détruire, Temps de bâtir, temps d’arracher, Temps de gémir, temps de danser, Temps de pleurer et temps de d’assembler les blocs, temps de les disperser, Temps d’aimer les baisers et temps de les maudire, Temps de poursuivre un rêve ou de se d’interdire, Temps d’aimer un objet, temps de le repousser. Temps où l’on coud, où l’on déchire, Temps où l’on garde, où l’on se tait, Temps où l’on hait, où l’on soupire, Temps de la guerre et temps de paix. Que reste-t-il donc à l’homme, des peines qu’il a prises ? J’ai vu toutes les occupations que Dieu a données aux fils d’Adam pour qu’ils s’y abrutissent. Il a fait toute chose bonne à son heure ; le monde, il le déroule devant les hommes, mais de façon que, d’un bout à l’autre, ils ne puissent rien comprendre à ses desseins. Donc, conclus-je alors, il n’y a qu’une seule chose bonne pour l’homme, c’est de se réjouir et de goûter le bonheur pendant qu’il vit. Oui, quand un homme mange, boit, jouit du bien-être acquis par son travail, cela est un don de Dieu. Je vis clairement que tout ce que Dieu a fait restera éternellement tel qu’il l’a fait. Rien n’y peut être ajouté ; on n’en saurait rien retrancher. Tout cela, Dieu l’a fait pour qu’on le craigne. Le passé a existé dans un passé antérieur ; l’avenir a déjà été ; Dieu recherche, pour le faire être encore, ce qui semblait avoir fui pour jamais. VI J’ai vu une autre chose sous le soleil c’est le méchant assis au lieu où se rendent les jugements et l’iniquité trônant sur le siège de justice. Dieu, me suis-je dit d’abord, jugera le juste et le méchant ; car il a fixé un temps à toute chose. » Mais bientôt j’ai reconnu que les enfants d’Adam ne sont pas aussi privilégiés de Dieu qu’ils le paraissent et qu’ils n’ont en réalité aucune supériorité sur l’animal. Car la destinée des enfants d’Adam et celle des animaux sont une seule et même chose. La mort des uns, c’est la mort des autres ; il n’y a qu’un même souffle en tout ; la supériorité de l’homme sur l’animal n’existe pas ; tout est vanité. Tout va vers un même lieu. Tout est venu de la poussière et tout retourne à la poussière. Qui sait si, tandis que le souffle des enfants d’Adam monte en haut, le souffle de l’animal descend en bas, vers la terre ? Je me confirmai donc dans cette pensée qu’il n’y a pour l’homme qu’une seule chose vraiment bonne, c’est de jouir lui-même du fruit de ses œuvres ; c’est là son vrai lot en effet, après sa mort, qui le ramènera pour voir comment les choses se passeront ? VII Et je me remis à observer, et je vis les actes d’oppression qui se passent sous le soleil. Partout des opprimés baignés de larmes, et personne pour les consoler ! Des gens suppliant qu’on les tire des mains de ceux qui les oppriment, et personne pour les délivrer Alors je félicitai les morts et je préférai le sort de ceux qui ont disparu avant nous au sort des vivants dont l’existence s’est prolongée jusqu’à présent. Plus heureux que les uns et que les autres me parurent ceux qui n’ont jamais existé, puisqu’ils n’ont pas vu les choses qui se passent sous le soleil. Je compris que tout effort, tout succès se résume en jalousie, en désir de surpasser son semblable. Encore une vanité, une pâture de vent ! L’insensé se croise les mains Et vit de sa propre substance. Mieux vaut une poignée de bonheur calme que les deux mains pleines de labeur et de vains soucis. VIII Autre vanité que j’ai vue sous le soleil un homme seul, qui n’a personne pour lui succéder[1], ni fils ni frère, et il travaille tout de même sans relâche, et son œil ne se rassasie pas de voir affluer chez lui les richesses. Eh ! pour qui donc travaillé-je, se dit-il parfois, et privé-je mon âme de tout plaisir ? » Encore une vanité, une triste chose ! Deux valent mieux qu’un ; car, quand deux sont associés, leur travail a sa récompense. Si l’un des deux tombe, l’autre le relève ; mais malheur à l’homme seul ! S’il tombe, il n’a pas de second pour le relever. Si deux sont couchés ensemble, ils ont chaud ; mais l’homme seul, comment se rechauffera-t-il ? Quand le brigand s’attaque au voyageur qui a un compagnon, tous deux se réunissent pour lui tenir tête. Le fil tressé de trois brins ne se rompt pas vite. IX Mieux vaut un garçon pauvre et avisé qu’un vieux roi absurde, qui ne sait plus se laisser éclairer. Tel passe en un moment de la prison au trône ; Tel est né misérable en ses futurs états. J’ai vu tout le monde s’empresser à la suite du jeune héritier qui doit succéder au vieux roi. Infinis ont été les maux qu’on a soufferts dans le passé ; mais, dans l’avenir, on n’aura pas plus à se réjouir de celui-ci... Toujours vanité et pâture de vent! X Observe bien tes pas quand tu vas à la maison de Dieu. Mieux vaut l’obéissance à la loi que les sacrifices des sots qui ne savent que faire le mal. Réprime les empressements de ta bouche, et que ton cœur ne se hâte pas de proférer des promesses en présence de Dieu ; car Dieu est dans le ciel, et, toi, tu es sur la terre. Que tes paroles soient donc en petit nombre. Les songes, en effet, viennent à tout propos, La voix du sot se perd en un flot de paroles. Quand tu as fait un vœu à Dieu, ne tarde pas à l’accomplir ; Dieu n’aime pas les sots. Acquitte ce que tu as voué ; mieux vaut ne pas faire de vœux que d’en faire et de ne pas les accomplir. Ne permets pas à ta propre bouche de te constituer pécheur, et ne te mets pas en situation d’être obligé de dire à l’envoyé des prêtres C’était une erreur », de peur que Dieu ne s’irrite et qu’il n’anéantisse l’œuvre de tes mains. Tous ces songes n’aboutissent qu’à un tas de paroles vaines ; crains plutôt Dieu ! XI Si tu vois dans la province le pauvre opprimé et la rapine prendre la place de la justice et du jugement, ne t’en étonne pas ; c’est que les grands sont surveillés par des grands et qu’au-dessus d’eux il y a des grands encore. L’excellence de la terre se montre en tout ; le roi même est soumis aux champs. Celui qui aime l’argent est insatiable d’argent ; celui qui aime l’opulence n’en goûte pas toujours les fruits. Quelle vanité encore ! Quand s’augmente la fortune, se multiplient ceux qui la grugent et le propriétaire n’en tire d’autre avantage que de voir la chose de ses yeux. Doux est le sommeil du laboureur, qu’il mange peu ou beaucoup, tandis que la satiété ne permet pas au riche de dormir. XII Il y a un travers bizarre que j’ai vu sous le soleil c’est la richesse qu’un possesseur jaloux garde soigneusement pour son héritier. Que cette richesse vienne à périr par quelque accident et le fils qu’il a mis au monde a les mains vides. Quant à lui, sorti nu du sein de sa mère, il s’en va tel qu’il est venu, et il n’est pas une parcelle du fruit de son travail qu’il puisse emporter dans sa main. Oui, c’est là un travers bizarre. De la même façon qu’il est venu, il s’en ira... Quel profit lui revient-il d’avoir travaillé pour le vent ? Tous ses jours se sont passés sombres et tristes ; il a énormément peiné ; sa vie n’a été qu’impatience. Mon avis est donc que le meilleur parti pour l’homme est de manger, de boire et de jouir du fruit des peines qu’il s’est données sous le soleil, durant le nombre de jours que Dieu lui a compté. Voilà son vrai lot. Toutes les fois que Dieu accorde à un homme des richesses, des trésors, et qu’il lui permet d’en goûter, d’en prendre sa part, de se réjouir du fruit de son travail, il faut regarder cela comme un don de Dieu. L’homme, en effet, cesse de penser à la brièveté des jours de sa vie tout le temps que Dieu tient son cœur en joie. XIII Encore un mal que j’ai vu sous le soleil et qui pèse lourdement sur l’humanité. C’est le cas d’un homme à qui Dieu a donné richesse, trésors, honneurs, qui ne manque de rien de ce qu’il désire, et à qui Dieu ne permet pas de jouir de sa fortune, si bien qu’un étranger mange le tout à sa place. Voilà une vanité et un abus étrange ! Quand même un homme donnerait le jour à cent fils et qu’il vécût des années aussi nombreuses que l’on voudra, s’il ne goûte aucun plaisir, et qu’après sa mort il n’ait pas de sépulture, je dis que le sort de l’avorton vaut mieux que le sien. L’avorton est venu dans le vide, il s’en va dans les ténèbres ; son nom est recouvert à jamais par la nuit ; il n’a pas vu le soleil. Mieux vaut son sort que celui de cet homme. Lors même qu’on vivrait deux fois mille ans, si avec cela on ne jouit d’aucun plaisir, qu’est-ce que cela ? Toutes les choses n’aboutissent-elles pas au même terme ? XIV L’homme ne travaille que pour sa bouche et n’arrive pas encore à se rassasier. Quel avantage a le sage sur le fou ? Que revient-il à l’homme modeste qui s’applique à marcher avec sagesse devant les vivants ? Mieux vaut vivre à sa guise que de s’exténuer. Trop de vertu est aussi une vanité, une pâture de vent. Tout ce qui existe est déterminé avant d’exister; tel être a été prédestiné à naître homme ; il ne pourra pas tenir tête à plus fort que lui. XV Il y a une sagesse qui s’en va répétant à tout propos Vanité !... quel profit pour l’homme ?... Qui sait ce qui est bon pour l’homme durant le petit nombre de jours qu’il passe parmi les vivants, jours frivoles qui fuient comme une ombre ?... Qui peut enseigner à l’homme ce qui après lui se passera sous le soleil ? » Mieux vaut un bon renom que l’huile parfumée ; Mieux vaut le dernier jour que le jour où l’on naît. Mieux vaut aller à la maison des pleurs Qu’à la maison où se donne la fête A tous la même fin s’apprête; Vivants, rentrez donc en vos cœurs. Mieux vaut le souci que le rire ;La tristesse du front est bonne pour le cœur. Le sage toujours pense à la maison de deuil; Le fou ne sait rêver qu’à la maison de joie. Mieux vaut le ton grondeur du sage Que la chanson de l’insensé. Les rires de l’écervelé Ressemblent au bruit du feuillage Qui crépite sous le trépied. Eh bien, cela aussi est vanité ; L’oppression fait d’un sage un fou, Et perd le cœur le plus vaut la fin que le commencement ; L’attente réussit mieux que l’emportement. Ne sois donc pas prompt à t’emporter ; car Dépit, au sein des fous, élit son domicile. XVI Garde-toi de dire Comment se fait-il que les jours d’autrefois valaient mieux que ceux d’à présent ? » Une pareille question n’est rien moins que sage. Sagesse vaut richesse pendant qu’on voit le soleil. L’abri que procure la sagesse vaut l’abri que donne l’argent, et la sagesse a un avantage, c’est qu’elle procure longue vie à celui qui la possède. Considère l’œuvre de Dieu ; Qui peut redresserCe qu’il a fait courbe ? Au jour du bonheur, sois en joie et, au jour du malheur, considère que Dieu a fait le bien comme le mal ; jouis du présent ; l’homme, en effet, une fois mort, ne trouvera rien après lui. XVII J’ai vu tout arriver dans les jours de ma vaine existence. Tel juste périt nonobstant sa justice ; et tel scélérat coule de longs jours nonobstant sa scélératesse. Ne sois pas trop juste et n’affecte pas trop de sagesse, de peur d’être un niais. Ne sois pas non plus trop méchant, ne va pas jusqu’à la folie, de peur que tu ne meures avant le temps. La perfection c’est, tout en s’attachant à un principe, de ne pas lâcher le principe opposé ; par la crainte de Dieu on sort de tous les embarras. La sagesse est pour le sage une force supérieure à ce que sont dix capitaines pour une ville. Il n’y a pas d’homme juste sur la terre ; pas un seul qui fasse le bien et ne pèche pas. Laisse donc, sans les remarquer, bien des choses qui se disent. Par exemple, quand ton esclave profère des malédictions contre toi, garde-toi d'entendre ; songe en toi-même que souvent aussi il t’est arrivé de proférer des malédictions contre les autres. J’ai examiné tout cela en sage, me disant sans cesse Allons, plus de sagesse encore ! » Et voilà que la sagesse est toujours restée loin de moi Qui peut saisir l’objet que le lointain dérobe ? Qui peut toucher le fond de l’abîme sans fond ? XVIII Or, dans cette investigation universelle, dans cette recherche pour trouver ce qui est le parti le plus sage et le plus avisé, dans cet examen qui fit passer devant mes yeux toutes les malices, toutes les insanités, toutes les absurdités, toutes les folies, j’ai trouvé quelque chose de plus amer que la mort c’est la femme dont le cœur est un lac, un filet, et dont les mains sont des chaînes. Celui qui plaît à Dieu se sauve d’elle ; le disgracié de Dieu s’y laisse prendre. Voyez, ceci est le résultat de mon expérience, dit le Cohélet. En les prenant toutes une à une, pour dresser la longue liste des choses que j’ai cherchées sans les avoir trouvées, je crois que j’ai bien trouvé un homme sur mille ; mais une femme parmi toutes celles que j’ai connues, je n’en ai pas trouvé une seule ! Tenez, voici ce que j’ai trouvé c’est que Dieu a fait la nature humaine droite, et que ce sont les hommes qui inventent des roueries sans fin. » XIX Oh ! la belle chose qu’un sage ! Heureux qui sait le mot de tout !La sagesse d’un homme éclaire son visage, Tandis que l’insolent est bien près d’être un fou. Aie les yeux fixés sur la bouche du roi, pour lui obéir, comme si tu en avais prêté le serment à Dieu. Ne sors pas précipitamment de sa présence ; ne persiste pas avec lui dans des propos désagréables ; car il fait tout ce qu’il veut. Un mot d’un roi, c’est une force ; Qui peut lui dire Que fais-tu ? » Celui qui exécute bien l’ordre qu’il a reçu ne connaîtra pas la disgrâce. Un esprit sage sait discerner le moment favorable et la manière de s’y prendre ; car, en toute chose, il y a le moment favorable et la manière de s’y prendre. Ce qui rend la condition de l’homme si mauvaise, c’est qu’il ignore ce qui doit arriver et que nul ne peut lui indiquer comment les choses se passeront. Personne n’a pouvoir sur le vent pour emprisonner le vent ; personne n’a pouvoir sur le jour de la mort, ni assurance de s’échapper le jour de la bataille. Même la richesse, à ces moments-là, ne sauve pas toujours son propriétaire. XX J’ai vu tout cela et j’ai appliqué ma pensée aux faits qui arrivent sous le soleil, dans un temps où l’homme ne domine sur l’homme que pour lui faire du mal. Ainsi j’ai vu des enterrements de scélérats. Le convoi est en marche, s’éloigne en procession du lieu saint, et on entend faire l’éloge de ces misérables dans la ville où ils ont commis leurs méfaits. Encore une vanité ! C’est parce que prompte justice n’est pas faite du mal que les hommes sont enhardis à pratiquer le mal. Tel pécheur qui a commis cent crimes arrive à un âge avancé, et cependant on m’a enseigné que le bonheur est réservé à ceux qui craignent Dieu, pour leur apprendre à le craindre ; que le bonheur ne saurait être le partage du méchant ; que celui-ci ne vit pas longtemps ; que ses jours sont comme une ombre et cela parce qu’il ne craint pas Dieu. Est-il un renversement comparable à celui-ci des justes qui sont traités selon les œuvres des méchants, des méchants qui sont traités selon les œuvres des justes ? Encore une vanité ! », me suis-je dit. Alors j’ai chanté un hymne à la joie, puisqu’il n’y a rien de bon pour l’homme sous le soleil que de manger, de boire, de se réjouir, et que c’est là tout ce qui lui reste des travaux auxquels il s’est livré durant les jours de vie que Dieu lui a donnés sous le soleil. Cherchant la vérité, poursuivant ma tentative de savoir tout ce qui se passe sur la terre, je vis ainsi les œuvres de Dieu passer sous mon regard et je reconnus que l’homme, quand même jour et nuit il refuserait le sommeil à ses yeux, ne saurait arriver à la compréhension de ce qui arrive sous le soleil. Non, quelque effort, quelque recherche qu’il fasse, il n’y arrivera jamais, et tel savant qui prétend en savoir quelque chose en réalité n’y comprend rien. XXI J'ai donc réfléchi à tout cela, et le fruit de mes réflexions a été que le sort des justes et des sages, comme celui de tout le monde, est, quoi qu’ils fassent, dans la main de Dieu. Amour et haine sont également frivoles. L’homme ne sait rien ; tout ce qui le touche est vanité. Il n’y a, en effet, qu’une même destinée pour tous, pour le juste comme pour le méchant, pour l’homme vertueux comme pour l’impie, pour celui qui est pur comme pour celui qui est souillé, pour celui qui sacrifie comme pour celui qui ne sacrifie pas. Le meilleur des hommes est traité comme le pécheur, le parjure comme celui qui respecte le serment. Voilà le plus grand mal qu’il y ait sous le soleil, c’est qu’il n’y ait qu’une même destinée pour tous. Voilà pourquoi l’âme des enfants d’Adam est pleine de méchanceté. La folie habite leur cœur pendant leur vie ; après cela, ils s’en vont chez les morts. Or cela vaut-il mieux ? Non. Les vivants au moins ont l’espoir. Un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort. Les vivants savent qu’ils mourront tandis que les morts ne savent rien. Pour eux, plus de récompense, car leur mémoire est oubliée. Leurs amours, leurs haines, leurs rivalités ont péri depuis longtemps, et il n’y a plus désormais de part pour eux en tout ce qui se fait sous le soleil. Or sus donc ! mange ton pain en liesse, bois ton vin en bonne humeur, puisque Dieu a fait prospérer tes affaires. Que toujours tes habits soient blancs, que les parfums ne cessent de couler sur ta tête. Savoure la vie avec la femme que tu aimes, tous les jours de ce court passage que Dieu t’a donné d’accomplir sous le soleil, tous les jours, dis-je, de ta frivole existence ; car voilà ton vrai lot, le prix des peines que tu t’es données sous le soleil. Toute affaire qui se présente à la portée de ta main, fais-la vite ; car il n’y aura ni activité, ni pensée, ni savoir, ni sagesse dans le scheol vers lequel se dirigent tous tes pas. XXII J’ai vu encore sous le soleil que, quand il s’agit de course, on ne s’adresse pas au meilleur coureur ; que, quand il s’agit de guerre, on ne fait point appel aux braves ; que le pain n’est pas pour les sages, ni la richesse pour les intelligents, ni la faveur pour ceux qui savent. Les circonstances et le hasard règlent tout et l’homme ne connaît pas plus l’heure de sa destinée que les poissons pris dans les rets et les oiseaux pris au piège. Comme eux, les fils d’Adam sont engagés dans les filets pour l’heure fatale qui tombe sur eux à l’improviste. Voici un exemple de sagesse que j’ai vu sous le soleil, et qui m’a paru frappant. Il y avait une petite ville qui comptait très peu d’habitants ; un roi puissant marcha contre elle, l’assiégea et bâtit autour d’elle de grandes contrevallations. Or il se trouva dans cette ville un pauvre homme sage, et il fit si bien qu’il délivra la ville par sa sagesse. Et maintenant personne ne se souvient de ce pauvre homme. Et je fis deux réflexions Mieux vaut sagesse Que sagesse du pauvre est vite méprisée ; A ses conseils toute oreille est fermée. XXIII La voix du sage, écoutée en silence,Vaut mieux que les clameurs du roi des étourdis. La sagesse vaut mieux que les engins de guerre ; d’un autre côté un seul pécheur suffit pour annuler beaucoup de bien. Une mouche morte gâte tout un vase de parfums ; de même tout le prix de la sagesse et de la gloire est détruit par un peu de folie. A droite est le cœur du sage ;A gauche est le cœur du sot. Rien qu’à voir le sot faire un pas sur la route, on voit que la tête lui fait défaut ; par sa seule démarche il dit à tout le monde Je suis un sot. » Il faut savoir se tenir. Si la colère du souverain s’allume contre toi, ne quitte pas trop vite ta place ; car, si on se lève trop vite, on donne lieu de croire qu’on a commis de grands méfaits. XXIV Il y a un abus que j’ai vu sous le soleil et dont les autorités sont la cause ; c’est quand les gens de rien sont placés en haut, et que les grands, les notables sont assis en bas. J’ai vu les valets à cheval et les princes marcher à terre comme des valets. On aura les conséquences. Celui qui creuse une fosse y tombe ; celui qui démolit une muraille, le serpent le mord. Celui qui taille les pierres est atteint par les éclats ; celui qui fend du bois en reçoit toujours quelque blessure. Un fer émoussé, dont on n’a pas affilé le tranchant, est une force encore ; ainsi la sagesse finit par l’emporter. Quand le serpent mord celui qui le charme, quel beau profit pour le charmeur ! La parole du sage est de grâce remplie, Et les lèvres du sot sont causes de sa mort. Il débute par l’ineptie ; il finit par la plus triste insanité. Le niais multiplie les paroles. L’homme ne sait pas ce qui a été avant lui ; qui donc lui révélerait ce qui aura lieu après lui ? Bien sot qui prend pour lui le travail fatigant et n’a pas l’idée de venir à la ville. XXV Malheur à toi, pays qui as pour roi un esclave et dont les princes sont à table dès le matin ! Heureux pays, au contraire, qui as pour roi un fils d’homme libre et dont les princes mangent à l’heure convenable, pour réparer leurs forces, non par sensualité. Le plancher s’effondre bien viteSur la tête des nonchalants ;Et la maison fait eau par suite Des bras balants. Misérables, qui se font un jeu du pain et du vin, faits pour réjouir honnêtement la vie... L’argent couvre tout... Sous un tel gouvernement, il faut se défier. Même quand tu es seul avec toi-même, ne maugrée pas contre le roi ; au fond de ta chambre à coucher, ne dis pas un mot contre l'homme puissant ; car l’oiseau du ciel pourrait saisir tes paroles et les faire voyager ; la gent ailée pourrait rapporter ce que tu as dit. XXVI Lance hardiment ta fortune en haute mer ; avec le temps, tu la retrouveras agrandie. Fais-en sept parts et même huit ; car tu ne sais pas quel malheur peut tomber sur la terre. Quand le ciel se charge de nuages, c’est qu’une averse va tomber ; quand l’arbre se couche au midi ou au nord, l’endroit où il tombe, c’est l’endroit où il reste. Qui sur le vent trop délibèrePerd le moment d’ensemencer ; Qui toujours le ciel considère Manque l’heure de moissonner. De même que tu ignores la route que suit le souffle de vie pour arriver aux os de l’embryon dans le sein de la femme enceinte ; de même que tu ne sais rien de la façon dont Dieu fait ce qu’il fait. Sème le matin, et le soir ne laisse pas reposer ta main ; car tu ne sais pas si c’est la semaille du matin ou celle du soir qui doit réussir, ou si toutes les deux sont également bonnes. Très douce est la lumière ;Rien n’est bon pour les yeux comme voir le soleil. Si un homme vit de nombreuses années, toujours en joie, qu’il n’oublie pas que les jours sombres viendront et seront plus nombreux que les jours écoulés. Tout est vanité. XXVII Réjouis-toi, jeune homme, durant ta jeunesse, et amuse-toi dans les jours de ton adolescence ; marche dans les voies de ton caprice et selon ce qui te semble agréable ; mais sache que Dieu te demandera compte de tout cela. Écarte le souci de ton cœur, épargne toute fatigue à ta chair ; hâte-toi, car la jeunesse et la fraîcheur passent vite. Souviens-toi de ton créateur aux jours de ta jeunesse, avant que viennent les jours du mal et qu’approchent les années dont tu diras Rien ne m’y plaît. » Avant que s’obscurcissent le soleil et la lumière, la lune et les étoiles, et que les nuages remontent aussitôt après l’ondée ; Quand trébuchent les sentinelles Debout sur le seuil du logis ; Quand se voilent les demoiselles Qui regardent par les treillis ; Quand des forts les roideurs fléchissent ; Quand les servantes du moulin, En nombre insuffisant, mollissent Et cessent de broyer le grain ;Quand, chaque jour, on voit se fermer quelque porte, Du côté du bazar, entre le monde et soi ;Quand, des bruits du dehors, le vent ne vous apporte Que le cri de la meule et son grincement froid ; Quand du petit oiseau les chansons matinales Dissipent un sommeil venu tardivement ; Quand aux accords charmants des notes virginales Succède le repos du désenchantement ; Quand on craint les moindres montées, Que tout dans le chemin fait peur,Que pour la sauterelle on n’a que des nausées, Que l’amande est trop dure à des dents ébréchées Et la câpre impuissante à rendre la vigueur Signe évident que déjà l’on s’engageDans le chemin qui mène au manoir éternel, Et que, dans le bazar, les pleureuses à gage Bientôt vont commencer leur pas processionnel ; Avant que se rompe le cordon d’argent et que se brise l’ampoule d’or, que le seau se disloque sur la fontaine, que la poulie roule dans la citerne et que la poussière, faisant retour à la terre, redevienne ce qu’elle était d’abord, tandis que le souffle remontera vers Dieu qui l’a donné. Vanité des vanités, disait le Cohélet ; tout est vanité. Et, comme Cohélet possédait, outre cela, des trésors de sagesse, il continua d’enseigner le peuple ; il pesa, il scruta, il composa encore beaucoup de proverbes. Cohélet rechercha les paroles charmantes ; En maître il écrivit les maximes du vrai. ↑ L'auteur se désigne lui-même à mots couverts.
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Chapitre 1 1 Paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem. 2 Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité. 3 Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil? 4 Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours. 5 Le soleil se lève, le soleil se couche; il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau. 6 Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits. 7 Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent. 8 Toutes choses sont en travail au delà de ce qu’on peut dire; l’oeil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre. 9 Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. 10 S’il est une chose dont on dise Vois ceci, c’est nouveau! cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés. 11 On ne se souvient pas de ce qui est ancien; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard. 12 Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem. 13 J’ai appliqué mon coeur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux c’est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l’homme. 14 J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil; et voici, tout est vanité et poursuite du vent. 15 Ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté. 16 J’ai dit en mon coeur Voici, j’ai grandi et surpassé en sagesse tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon coeur a vu beaucoup de sagesse et de science. 17 J’ai appliqué mon coeur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie; j’ai compris que cela aussi c’est la poursuite du vent. 18 Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur. retour en haut Chapitre 2 1 J’ai dit en mon coeur Allons! je t’éprouverai par la joie, et tu goûeras le bonheur. Et voici, c’est encore là une vanité. 2 J’ai dit du rire Insensé! et de la joie A quoi sert-elle? 3 Je résolus en mon coeur de livrer ma chair au vin, tandis que mon coeur me conduirait avec sagesse, et de m’attacher à la folie jusqu’à ce que je visse ce qu’il est bon pour les fils de l’homme de faire sous les cieux pendant le nombre des jours de leur vie. 4 J’exécutai de grands ouvrages je me bâtis des maisons; je me plantai des vignes; 5 je me fis des jardins et des vergers, et j’y plantai des arbres à fruit de toute espèce; 6 je me créai des étangs, pour arroser la forêt où croissaient les arbres. 7 J’achetai des serviteurs et des servantes, et j’eus leurs enfants nés dans la maison; je possédai des troupeaux de boeufs et de brebis, plus que tous ceux qui étaient avant moi dans Jérusalem. 8 Je m’amassai de l’argent et de l’or, et les richesses des rois et des provinces. Je me procurai des chanteurs et des chanteuses, et les délices des fils de l’homme, des femmes en grand nombre. 9 Je devins grand, plus grand que tous ceux qui étaient avant moi dans Jérusalem. Et même ma sagesse demeura avec moi. 10 Tout ce que mes yeux avaient désiré, je ne les en ai point privés; je n’ai refusé à mon coeur aucune joie; car mon coeur prenait plaisir à tout mon travail, et c’est la part qui m’en est revenue. 11 Puis, j’ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine que j’avais prise à les exécuter; et voici, tout est vanité et poursuite du vent, et il n’y a aucun avantage à tirer de ce qu’on fait sous le soleil. 12 Alors j’ai tourné mes regards vers la sagesse, et vers la sottise et la folie. -Car que fera l’homme qui succédera au roi? Ce qu’on a déjà fait. 13 Et j’ai vu que la sagesse a de l’avantage sur la folie, comme la lumière a de l’avantage sur les ténèbres; 14 le sage a ses yeux à la tête, et l’insensé marche dans les ténèbres. Mais j’ai reconnu aussi qu’ils ont l’un et l’autre un même sort. 15 Et j’ai dit en mon coeur J’aurai le même sort que l’insensé; pourquoi donc ai-je été plus sage? Et j’ai dit en mon coeur que c’est encore là une vanité. 16 Car la mémoire du sage n’est pas plus éternelle que celle de l’insensé, puisque déjà les jours qui suivent, tout est oublié. Eh quoi! le sage meurt aussi bien que l’insensé! 17 Et j’ai haï la vie, car ce qui se fait sous le soleil m’a déplu, car tout est vanité et poursuite du vent. 18 J’ai haï tout le travail que j’ai fait sous le soleil, et dont je dois laisser la jouissance à l’homme qui me succédera. 19 Et qui sait s’il sera sage ou insensé? Cependant il sera maître de tout mon travail, de tout le fruit de ma sagesse sous le soleil. C’est encore là une vanité. 20 Et j’en suis venu à livrer mon coeur au désespoir, à cause de tout le travail que j’ai fait sous le soleil. 21 Car tel homme a travaillé avec sagesse et science et avec succès, et il laisse le produit de son travail à un homme qui ne s’en est point occupé. C’est encore là une vanité et un grand mal. 22 Que revient-il, en effet, à l’homme de tout son travail et de la préoccupation de son coeur, objet de ses fatigues sous le soleil? 23 Tous ses jours ne sont que douleur, et son partage n’est que chagrin; même la nuit son coeur ne repose pas. C’est encore là une vanité. 24 Il n’y a de bonheur pour l’homme qu’à manger et à boire, et à faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son travail; mais j’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu. 25 Qui, en effet, peut manger et jouir, si ce n’est moi? 26 Car il donne à l’homme qui lui est agréable la sagesse, la science et la joie; mais il donne au pécheur le soin de recueillir et d’amasser, afin de donner à celui qui est agréable à Dieu. C’est encore là une vanité et la poursuite du vent. retour en haut Chapitre 3 1 Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux 2 un temps pour naître, et un temps pour mourir; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté; 3 un temps pour tuer, et un temps pour guérir; un temps pour abattre, et un temps pour bâtir; 4 un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser; 5 un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres; un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements; 6 un temps pour chercher, et un temps pour perdre; un temps pour garder, et un temps pour jeter; 7 un temps pour déchirer, et un temps pour coudre; un temps pour se taire, et un temps pour parler; 8 un temps pour aimer, et un temps pour haïr; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix. 9 Quel avantage celui qui travaille retire-t-il de sa peine? 10 J’ai vu à quelle occupation Dieu soumet les fils de l’homme. 11 Il fait toute chose bonne en son temps; même il a mis dans leur coeur la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’oeuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin. 12 J’ai reconnu qu’il n’y a de bonheur pour eux qu’à se réjouir et à se donner du bien-être pendant leur vie; 13 mais que, si un homme mange et boit et jouit du bien-être au milieu de tout son travail, c’est là un don de Dieu. 14 J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, qu’il n’y a rien à y ajouter et rien à en retrancher, et que Dieu agit ainsi afin qu’on le craigne. 15 Ce qui est a déjà été, et ce qui sera a déjà été, et Dieu ramène ce qui est passé. 16 J’ai encore vu sous le soleil qu’au lieu établi pour juger il y a de la méchanceté, et qu’au lieu établi pour la justice il y a de la méchanceté. 17 J’ai dit en mon coeur Dieu jugera le juste et le méchant; car il y a là un temps pour toute chose et pour toute oeuvre. 18 J’ai dit en mon coeur, au sujet des fils de l’homme, que Dieu les éprouverait, et qu’eux-mêmes verraient qu’ils ne sont que des bêtes. 19 Car le sort des fils de l’homme et celui de la bête sont pour eux un même sort; comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre, ils ont tous un même souffle, et la supériorité de l’homme sur la bête est nulle; car tout est vanité. 20 Tout va dans un même lieu; tout a été fait de la poussière, et tout retourne à la poussière. 21 Qui sait si le souffle des fils de l’homme monte en haut, et si le souffle de la bête descend en bas dans la terre? 22 Et j’ai vu qu’il n’y a rien de mieux pour l’homme que de se réjouir de ses oeuvres c’est là sa part. Car qui le fera jouir de ce qui sera après lui? retour en haut Chapitre 4 1 J’ai considéré ensuite toutes les oppressions qui se commettent sous le soleil; et voici, les opprimés sont dans les larmes, et personne qui les console! ils sont en butte à la violence de leurs oppresseurs, et personne qui les console! 2 Et j’ai trouvé les morts qui sont déjà morts plus heureux que les vivants qui sont encore vivants, 3 et plus heureux que les uns et les autres celui qui n’a point encore existé et qui n’a pas vu les mauvaises actions qui se commettent sous le soleil. 4 J’ai vu que tout travail et toute habileté dans le travail n’est que jalousie de l’homme à l’égard de son prochain. C’est encore là une vanité et la poursuite du vent. 5 L’insensé se croise les mains, et mange sa propre chair. 6 Mieux vaut une main pleine avec repos, que les deux mains pleines avec travail et poursuite du vent. 7 J’ai considéré une autre vanité sous le soleil. 8 Tel homme est seul et sans personne qui lui tienne de près, il n’a ni fils ni frère, et pourtant son travail n’a point de fin et ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses. Pour qui donc est-ce que je travaille, et que je prive mon âme de jouissances? C’est encore là une vanité et une chose mauvaise. 9 Deux valent mieux qu’un, parce qu’ils retirent un bon salaire de leur travail. 10 Car, s’ils tombent, l’un relève son compagnon; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever! 11 De même, si deux couchent ensemble, ils auront chaud; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud? 12 Et si quelqu’un est plus fort qu’un seul, les deux peuvent lui résister; et la corde à trois fils ne se rompt pas facilement. 13 Mieux vaut un enfant pauvre et sage qu’un roi vieux et insensé qui ne sait plus écouter les avis; 14 car il peut sortir de prison pour régner, et même être né pauvre dans son royaume. 15 J’ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil entourer l’enfant qui devait succéder au roi et régner à sa place. 16 Il n’y avait point de fin à tout ce peuple, à tous ceux à la tête desquels il était. Et toutefois, ceux qui viendront après ne se réjouiront pas à son sujet. Car c’est encore là une vanité et la poursuite du vent. retour en haut Chapitre 5 1 417 Prends garde à ton pied, lorsque tu entres dans la maison de Dieu; approche-toi pour écouter, plutôt que pour offrir le sacrifice des insensés, car ils ne savent pas qu’ils font mal. 2 51 Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, et que ton coeur ne se hâte pas d’exprimer une parole devant Dieu; car Dieu est au ciel, et toi sur la terre que tes paroles soient donc peu nombreuses. 3 52 Car, si les songes naissent de la multitude des occupations, la voix de l’insensé se fait entendre dans la multitude des paroles. 4 53 Lorsque tu as fait un voeu à Dieu, ne tarde pas à l’accomplir, car il n’aime pas les insensés accomplis le voeu que tu as fait. 5 54 Mieux vaut pour toi ne point faire de voeu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir. 6 55 Ne permets pas à ta bouche de faire pécher ta chair, et ne dis pas en présence de l’envoyé que c’est une inadvertance. Pourquoi Dieu s’irriterait-il de tes paroles, et détruirait-il l’ouvrage de tes mains? 7 56 Car, s’il y a des vanités dans la multitude des songes, il y en a aussi dans beaucoup de paroles; c’est pourquoi, crains Dieu. 8 57 Si tu vois dans une province le pauvre opprimé et la violation du droit et de la justice, ne t’en étonne point; car un homme élevé est placé sous la surveillance d’un autre plus élevé, et au-dessus d’eux il en est de plus élevés encore. 9 58 Un avantage pour le pays à tous égards, c’est un roi honoré du pays. 10 59 Celui qui aime l’argent n’est pas rassasié par l’argent, et celui qui aime les richesses n’en profite pas. C’est encore là une vanité. 11 510 Quand le bien abonde, ceux qui le mangent abondent; et quel avantage en revient-il à son possesseur, sinon qu’il le voit de ses yeux? 12 511 Le sommeil du travailleur est doux, qu’il ait peu ou beaucoup à manger; mais le rassasiement du riche ne le laisse pas dormir. 13 512 Il est un mal grave que j’ai vu sous le soleil des richesses conservées, pour son malheur, par celui qui les possède. 14 513 Ces richesses se perdent par quelque événement fâcheux; il a engendré un fils, et il ne reste rien entre ses mains. 15 514 Comme il est sorti du ventre de sa mère, il s’en retourne nu ainsi qu’il était venu, et pour son travail n’emporte rien qu’il puisse prendre dans sa main. 16 515 C’est encore là un mal grave. Il s’en va comme il était venu; et quel avantage lui revient-il d’avoir travaillé pour du vent? 17 516 De plus, toute sa vie il mange dans les ténèbres, et il a beaucoup de chagrin, de maux et d’irritation. 18 517 Voici ce que j’ai vu c’est pour l’homme une chose bonne et belle de manger et de boire, et de jouir du bien-être au milieu de tout le travail qu’il fait sous le soleil, pendant le nombre des jours de vie que Dieu lui a donnés; car c’est là sa part. 19 518 Mais, si Dieu a donné à un homme des richesses et des biens, s’il l’a rendu maître d’en manger, d’en prendre sa part, et de se réjouir au milieu de son travail, c’est là un don de Dieu. 20 519 Car il ne se souviendra pas beaucoup des jours de sa vie, parce que Dieu répand la joie dans son coeur. retour en haut Chapitre 6 1 Il est un mal que j’ai vu sous le soleil, et qui est fréquent parmi les hommes. 2 Il y a tel homme à qui Dieu a donné des richesses, des biens, et de la gloire, et qui ne manque pour son âme de rien de ce qu’il désire, mais que Dieu ne laisse pas maître d’en jouir, car c’est un étranger qui en jouira. C’est là une vanité et un mal grave. 3 Quand un homme aurait cent fils, vivrait un grand nombre d’années, et que les jours de ses années se multiplieraient, si son âme ne s’est point rassasiée de bonheur, et si de plus il n’a point de sépulture, je dis qu’un avorton est plus heureux que lui. 4 Car il est venu en vain, il s’en va dans les ténèbres, et son nom reste couvert de ténèbres; 5 il n’a point vu, il n’a point connu le soleil; il a plus de repos que cet homme. 6 Et quand celui-ci vivrait deux fois mille ans, sans jouir du bonheur, tout ne va-t-il pas dans un même lieu? 7 Tout le travail de l’homme est pour sa bouche, et cependant ses désirs ne sont jamais satisfaits. 8 Car quel avantage le sage a-t-il sur l’insensé? quel avantage a le malheureux qui sait se conduire en présence des vivants? 9 Ce que les yeux voient est préférable à l’agitation des désirs c’est encore là une vanité et la poursuite du vent. 10 Ce qui existe a déjà été appelé par son nom; et l’on sait que celui qui est homme ne peut contester avec un plus fort que lui. 11 S’il y a beaucoup de choses, il y a beaucoup de vanités quel avantage en revient-il à l’homme? 12 Car qui sait ce qui est bon pour l’homme dans la vie, pendant le nombre des jours de sa vie de vanité, qu’il passe comme une ombre? Et qui peut dire à l’homme ce qui sera après lui sous le soleil? retour en haut Chapitre 7 1 Une bonne réputation vaut mieux que le bon parfum, et le jour de la mort que le jour de la naissance. 2 Mieux vaut aller dans une maison de deuil que d’aller dans une maison de festin; car c’est là la fin de tout homme, et celui qui vit prend la chose à coeur. 3 Mieux vaut le chagrin que le rire; car avec un visage triste le coeur peut être content. 4 Le coeur des sages est dans la maison de deuil, et le coeur des insensés dans la maison de joie. 5 Mieux vaut entendre la réprimande du sage que d’entendre le chant des insensés. 6 Car comme le bruit des épines sous la chaudière, ainsi est le rire des insensés. C’est encore là une vanité. 7 L’oppression rend insensé le sage, et les présents corrompent le coeur. 8 Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement; mieux vaut un esprit patient qu’un esprit hautain. 9 Ne te hâte pas en ton esprit de t’irriter, car l’irritation repose dans le sein des insensés. 10 Ne dis pas D’où vient que les jours passés étaient meilleurs que ceux ci? Car ce n’est point par sagesse que tu demandes cela. 11 La sagesse vaut autant qu’un héritage, et même plus pour ceux qui voient le soleil. 12 Car à l’ombre de la sagesse on est abrité comme à l’ombre de l’argent; mais un avantage de la science, c’est que la sagesse fait vivre ceux qui la possèdent. 13 Regarde l’oeuvre de Dieu qui pourra redresser ce qu’il a courbé? 14 Au jour du bonheur, sois heureux, et au jour du malheur, réfléchis Dieu a fait l’un comme l’autre, afin que l’homme ne découvre en rien ce qui sera après lui. 15 J’ai vu tout cela pendant les jours de ma vanité. Il y a tel juste qui périt dans sa justice, et il y a tel méchant qui prolonge son existence dans sa méchanceté. 16 Ne sois pas juste à l’excès, et ne te montre pas trop sage pourquoi te détruirais-tu? 17 Ne sois pas méchant à l’excès, et ne sois pas insensé pourquoi mourrais-tu avant ton temps? 18 Il est bon que tu retiennes ceci, et que tu ne négliges point cela; car celui qui craint Dieu échappe à toutes ces choses. 19 La sagesse rend le sage plus fort que dix chefs qui sont dans une ville. 20 Non, il n’y a sur la terre point d’homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais. 21 Ne fais donc pas attention à toutes les paroles qu’on dit, de peur que tu n’entendes ton serviteur te maudire; 22 car ton coeur a senti bien des fois que tu as toi-même maudit les autres. 23 J’ai éprouvé tout cela par la sagesse. J’ai dit Je serai sage. Et la sagesse est restée loin de moi. 24 Ce qui est loin, ce qui est profond, profond, qui peut l’atteindre? 25 Je me suis appliqué dans mon coeur à connaître, à sonder, et à chercher la sagesse et la raison des choses, et à connaître la folie de la méchanceté et la stupidité de la sottise. 26 Et j’ai trouvé plus amère que la mort la femme dont le coeur est un piège et un filet, et dont les mains sont des liens; celui qui est agréable à Dieu lui échappe, mais le pécheur est pris par elle. 27 Voici ce que j’ai trouvé, dit l’Ecclésiaste, en examinant les choses une à une pour en saisir la raison; 28 voici ce que mon âme cherche encore, et que je n’ai point trouvé. J’ai trouvé un homme entre mille; mais je n’ai pas trouvé une femme entre elles toutes. 29 Seulement, voici ce que j’ai trouvé, c’est que Dieu a fait les hommes droits; mais ils ont cherché beaucoup de détours. retour en haut Chapitre 8 1 Qui est comme le sage, et qui connaît l’explication des choses? La sagesse d’un homme fait briller son visage, et la sévérité de sa face est changée. 2 Je te dis Observe les ordres du roi, et cela à cause du serment fait à Dieu. 3 Ne te hâte pas de t’éloigner de lui, et ne persiste pas dans une chose mauvaise car il peut faire tout ce qui lui plaît, 4 parce que la parole du roi est puissante; et qui lui dira Que fais-tu? 5 Celui qui observe le commandement ne connaît point de chose mauvaise, et le coeur du sage connaît le temps et le jugement. 6 Car il y a pour toute chose un temps et un jugement, quand le malheur accable l’homme. 7 Mais il ne sait point ce qui arrivera, et qui lui dira comment cela arrivera? 8 L’homme n’est pas maître de son souffle pour pouvoir le retenir, et il n’a aucune puissance sur le jour de la mort; il n’y a point de délivrance dans ce combat, et la méchanceté ne saurait sauver les méchants. 9 J’ai vu tout cela, et j’ai appliqué mon coeur à tout ce qui se fait sous le soleil. Il y a un temps où l’homme domine sur l’homme pour le rendre malheureux. 10 Alors j’ai vu des méchants recevoir la sépulture et entrer dans leur repos, et ceux qui avaient agi avec droiture s’en aller loin du lieu saint et être oubliés dans la ville. C’est encore là une vanité. 11 Parce qu’une sentence contre les mauvaises actions ne s’exécute pas promptement, le coeur des fils de l’homme se remplit en eux du désir de faire le mal. 12 Cependant, quoique le pécheur fasse cent fois le mal et qu’il y persévère longtemps, je sais aussi que le bonheur est pour ceux qui craignent Dieu, parce qu’ils ont de la crainte devant lui. 13 Mais le bonheur n’est pas pour le méchant, et il ne prolongera point ses jours, pas plus que l’ombre, parce qu’il n’a pas de la crainte devant Dieu. 14 Il est une vanité qui a lieu sur la terre c’est qu’il y a des justes auxquels il arrive selon l’oeuvre des méchants, et des méchants auxquels il arrive selon l’oeuvre des justes. Je dis que c’est encore là une vanité. 15 J’ai donc loué la joie, parce qu’il n’y a de bonheur pour l’homme sous le soleil qu’à manger et à boire et à se réjouir; c’est là ce qui doit l’accompagner au milieu de son travail, pendant les jours de vie que Dieu lui donne sous le soleil. 16 Lorsque j’ai appliqué mon coeur à connaître la sagesse et à considérer les choses qui se passent sur la terre, -car les yeux de l’homme ne goûent le sommeil ni jour ni nuit, 17 j’ai vu toute l’oeuvre de Dieu, j’ai vu que l’homme ne peut pas trouver ce qui se fait sous le soleil; il a beau se fatiguer à chercher, il ne trouve pas; et même si le sage veut connaître, il ne peut pas trouver. retour en haut Chapitre 9 1 Oui, j’ai appliqué mon coeur à tout cela, j’ai fait de tout cela l’objet de mon examen, et j’ai vu que les justes et les sages, et leurs travaux, sont dans la main de Dieu, et l’amour aussi bien que la haine; les hommes ne savent rien tout est devant eux. 2 Tout arrive également à tous; même sort pour le juste et pour le méchant, pour celui qui est bon et pur et pour celui qui est impur, pour celui qui sacrifie et pour celui qui ne sacrifie pas; il en est du bon comme du pécheur, de celui qui jure comme de celui qui craint de jurer. 3 Ceci est un mal parmi tout ce qui se fait sous le soleil, c’est qu’il y a pour tous un même sort; aussi le coeur des fils de l’homme est-il plein de méchanceté, et la folie est dans leur coeur pendant leur vie; après quoi, ils vont chez les morts. Car, qui est excepté? 4 Pour tous ceux qui vivent il y a de l’espérance; et même un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort. 5 Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront; mais les morts ne savent rien, et il n’y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée. 6 Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri; et ils n’auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil. 7 Va, mange avec joie ton pain, et bois gaiement ton vin; car dès longtemps Dieu prend plaisir à ce que tu fais. 8 Qu’en tout temps tes vêtements soient blancs, et que l’huile ne manque point sur ta tête. 9 Jouis de la vie avec la femme que tu aimes, pendant tous les jours de ta vie de vanité, que Dieu t’a donnés sous le soleil, pendant tous les jours de ta vanité; car c’est ta part dans la vie, au milieu de ton travail que tu fais sous le soleil. 10 Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le; car il n’y a ni oeuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas. 11 J’ai encore vu sous le soleil que la course n’est point aux agiles ni la guerre aux vaillants, ni le pain aux sages, ni la richesse aux intelligents, ni la faveur aux savants; car tout dépend pour eux du temps et des circonstances. 12 L’homme ne connaît pas non plus son heure, pareil aux poissons qui sont pris au filet fatal, et aux oiseaux qui sont pris au piège; comme eux, les fils de l’homme sont enlacés au temps du malheur, lorsqu’il tombe sur eux tout à coup. 13 J’ai aussi vu sous le soleil ce trait d’une sagesse qui m’a paru grande. 14 Il y avait une petite ville, avec peu d’hommes dans son sein; un roi puissant marcha sur elle, l’investit, et éleva contre elle de grands forts. 15 Il s’y trouvait un homme pauvre et sage, qui sauva la ville par sa sagesse. Et personne ne s’est souvenu de cet homme pauvre. 16 Et j’ai dit La sagesse vaut mieux que la force. Cependant la sagesse du pauvre est méprisée, et ses paroles ne sont pas écoutées. 17 Les paroles des sages tranquillement écoutées valent mieux que les cris de celui qui domine parmi les insensés. 18 La sagesse vaut mieux que les instruments de guerre; mais un seul pécheur détruit beaucoup de bien. retour en haut Chapitre 10 1 Les mouches mortes infectent et font fermenter l’huile du parfumeur; un peu de folie l’emporte sur la sagesse et sur la gloire. 2 Le coeur du sage est à sa droite, et le coeur de l’insensé à sa gauche. 3 Quand l’insensé marche dans un chemin, le sens lui manque, et il dit de chacun Voilà un fou! 4 Si l’esprit de celui qui domine s’élève contre toi, ne quitte point ta place; car le calme prévient de grands péchés. 5 Il est un mal que j’ai vu sous le soleil, comme une erreur provenant de celui qui gouverne 6 la folie occupe des postes très élevés, et des riches sont assis dans l’abaissement. 7 J’ai vu des esclaves sur des chevaux, et des princes marchant sur terre comme des esclaves. 8 Celui qui creuse une fosse y tombera, et celui qui renverse une muraille sera mordu par un serpent. 9 Celui qui remue des pierres en sera blessé, et celui qui fend du bois en éprouvera du danger. 10 S’il a émoussé le fer, et s’il n’en a pas aiguisé le tranchant, il devra redoubler de force; mais la sagesse a l’avantage du succès. 11 Si le serpent mord faute d’enchantement, il n’y a point d’avantage pour l’enchanteur. 12 Les paroles de la bouche du sage sont pleines de grâce; mais les lèvres de l’insensé causent sa perte. 13 Le commencement des paroles de sa bouche est folie, et la fin de son discours est une méchante folie. 14 L’insensé multiplie les paroles. L’homme ne sait point ce qui arrivera, et qui lui dira ce qui sera après lui? 15 Le travail de l’insensé le fatigue, parce qu’il ne sait pas aller à la ville. 16 Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant, et dont les princes mangent dès le matin! 17 Heureux toi, pays dont le roi est de race illustre, et dont les princes mangent au temps convenable, pour soutenir leurs forces, et non pour se livrer à la boisson! 18 Quand les mains sont paresseuses, la charpente s’affaisse; et quand les mains sont lâches, la maison a des gouttières. 19 On fait des repas pour se divertir, le vin rend la vie joyeuse, et l’argent répond à tout. 20 Ne maudis pas le roi, même dans ta pensée, et ne maudis pas le riche dans la chambre où tu couches; car l’oiseau du ciel emporterait ta voix, l’animal ailé publierait tes paroles. retour en haut Chapitre 11 1 Jette ton pain sur la face des eaux, car avec le temps tu le retrouveras; 2 donnes-en une part à sept et même à huit, car tu ne sais pas quel malheur peut arriver sur la terre. 3 Quand les nuages sont pleins de pluie, ils la répandent sur la terre; et si un arbre tombe, au midi ou au nord, il reste à la place où il est tombé. 4 Celui qui observe le vent ne sèmera point, et celui qui regarde les nuages ne moissonnera point. 5 Comme tu ne sais pas quel est le chemin du vent, ni comment se forment les os dans le ventre de la femme enceinte, tu ne connais pas non plus l’oeuvre de Dieu qui fait tout. 6 Dès le matin sème ta semence, et le soir ne laisse pas reposer ta main; car tu ne sais point ce qui réussira, ceci ou cela, ou si l’un et l’autre sont également bons. 7 La lumière est douce, et il est agréable aux yeux de voir le soleil. 8 Si donc un homme vit beaucoup d’années, qu’il se réjouisse pendant toutes ces années, et qu’il pense aux jours de ténèbres qui seront nombreux; tout ce qui arrivera est vanité. 9 121 Jeune homme, réjouis-toi dans ta jeunesse, livre ton coeur à la joie pendant les jours de ta jeunesse, marche dans les voies de ton coeur et selon les regards de tes yeux; mais sache que pour tout cela Dieu t’appellera en jugement. 10 122 Bannis de ton coeur le chagrin, et éloigne le mal de ton corps; car la jeunesse et l’aurore sont vanité. retour en haut Chapitre 12 1 123 Mais souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais arrivent et que les années s’approchent où tu diras Je n’y prends point de plaisir; 2 124 avant que s’obscurcissent le soleil et la lumière, la lune et les étoiles, et que les nuages reviennent après la pluie, 3 125 temps où les gardiens de la maison tremblent, où les hommes forts se courbent, où celles qui moulent s’arrêtent parce qu’elles sont diminuées, où ceux qui regardent par les fenêtres sont obscurcis, 4 126 où les deux battants de la porte se ferment sur la rue quand s’abaisse le bruit de la meule, où l’on se lève au chant de l’oiseau, où s’affaiblissent toutes les filles du chant, 5 127 où l’on redoute ce qui est élevé, où l’on a des terreurs en chemin, où l’amandier fleurit, où la sauterelle devient pesante, et où la câpre n’a plus d’effet, car l’homme s’en va vers sa demeure éternelle, et les pleureurs parcourent les rues; 6 128 avant que le cordon d’argent se détache, que le vase d’or se brise, que le seau se rompe sur la source, et que la roue se casse sur la citerne; 7 129 avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné. 8 1210 Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, tout est vanité. 9 1211 Outre que l’Ecclésiaste fut un sage, il a encore enseigné la science au peuple, et il a examiné, sondé, mis en ordre un grand nombre de sentences. 10 1212 L’Ecclésiaste s’est efforcé de trouver des paroles agréables; et ce qui a été écrit avec droiture, ce sont des paroles de vérité. 11 1213 Les paroles des sages sont comme des aiguillons; et, rassemblées en un recueil, elles sont comme des clous plantés, données par un seul maître. 12 1214 Du reste, mon fils, tire instruction de ces choses; on ne finirait pas, si l’on voulait faire un grand nombre de livres, et beaucoup d’étude est une fatigue pour le corps. 13 1215 écoutons la fin du discours Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme. 14 1216 Car Dieu amènera toute oeuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. retour en haut
Quel est l'état de notre cœur, quand nous Lui faisons des demandes? Jésus-Christ connait l'état de notre cœur, Il sonde toutes nos pensées et donc Il sait pourquoi nous Lui faisons une telle demande. Si nous demandons quelque chose dans un mauvais état d'esprit, Il ne nous permettra pas de bénéficier de la demande que nous Lui faisons. Dieu acceptera plus facilement et accèdera plus à nos demandes, si notre cœur est pur. Si nous Lui demandons des choses qu'Il estime mauvaise ou mal adaptée pour nous, Il ne nous l'accordera pas ou nous l'accordera en partie. Certains s'étonneront et en voudront à Celui que nous aimons, mais sans s'interroger du pourquoi du manque de résultat. Examinons-nous à tout instant pour voir ce qu'il y a au fond de notre cœur, si nos sentiments sont purs et conformes à ce que Dieu attend de nous. Merci Seigneur, pour Ta fidélité, et parce que Tu veilles sur notre cœur, Tu sondes nos pensées et Tu nous accordes ce que nous Te demandons, si nos demandes sont bibliques et faites avec un bon cœur. De travail Dieu fait toute chose belle en son temps De travail Ecclésiaste 3. 11 Il fait toute chose bonne en son temps; même il a mis dans leur coeur la pensée de l'éternité, bien que l'homme ne puisse pas saisir l'oeuvre que Dieu fait, du commencement jusqu'à la fin. Oui, Dieu fait toute chose bonne en son temps. Pour cela, il nous faut de la patience, parfois beaucoup de patience. Nous savons, par exemple, en cuisine, que pour préparer un bon repas, un bon gâteau, cela ne se prépare pas en deux minutes. Souvent, pendant cette préparation, cuisson, nous sentons de bonnes odeurs et nous voulons manger rapidement. Pourtant, nous devons attendre la fin de la cuisson pour bien savourer ce que nous mangeons et qui aura été préparé avec justesse. Dieu prépare de bonnes choses pour chacun de nous, mais nous voulons obtenir vite ce que nous Lui demandons. Il a préparé et Il l'a déjà fait, mais nous n'y avons pas accès directement car nous ne sommes pas prêts. Nous pouvons parfois mal utiliser ce que Dieu finit par nous donner. Il est important que nous devons Lui demander ce que nous désirons et qui est biblique, soit fait dans un bon état d'esprit. 1 février 2021 [Dieu] a fait toute chose belle en son temps; et il a mis l'éternité dans leur coeur, sans que l'homme puisse comprendre, depuis le commencement jusqu'à la fin, l'oeuvre que Dieu a faite. Ecclésiaste 3. 11 Celui qui vient d'en haut est au-dessus de tous. Jean 3. 31 Je n'ai pas encore trouvé ce que je cherche C'est le titre d'une chanson d'un groupe de rock irlandais, des années 90, qui exprimait cette expérience humaine tellement répandue, d'un désir qui ne peut être comblé. Cette aspiration peut être comprise comme un parfum venu d'un autre monde. Elle est ce désir d'éternité, de relation avec notre Créateur, de transcendance, dont parle l'Ecclésiaste ici. Jésus a parlé d'un autre monde, qu'il a appelé le royaume de Dieu, un domaine de vie qu'il connaissait puisqu'il y demeurait lui-même quand il a vécu sur la terre, comme lorsqu'il était dans le ciel. "Justice, paix et joie dans l'Esprit Saint" Romains 14. 17, voilà les "parfums" qu'il nous a apportés du ciel, de la demeure du Père. Le développement d'un média comme le Journal Chrétien est essentiel pour garantir le pluralisme de la presse dans le monde et faire entendre la voix des chrétiens portée par l'espérance de l'Evangile. Notre journal est un média d'espérance qui parle des joies et des espoirs ainsi que des tristesses et des angoisses des hommes de notre temps. Dans un paysage médiatique marqué par le mensonge et les fake news infox, fausses nouvelles, fausses informations, informations fallacieuses, le Journal Chrétien se positionne comme le média de la vérité. Nos journalistes et correspondants essaient de s'approcher de la vérité des faits avec beaucoup d'humilité. Le Journal Chrétien propose notamment l' actualité chrétienne internationale chrétiens du monde, chrétiens persécutés, des études bibliques, des dépêches d'agences de presse, l' actualité française et internationale, des nouvelles économiques, boursières, sportives et sanitaires, des informations sur les sciences et technologies, etc. Premier réseau social des chrétiens évangéliques francophones. Pourtant Dieu ne l'avait pas oublié! Et Il ne vous oublie pas non plus. Encouragez-vous avec ces mots, car Il a déjà coché une date de Son calendrier pour le début de votre prochaine mission ou l'arrivée de votre prochaine bénédiction! En attendant, faites preuve de patience, apprenez vos leçons, rapprochez-vous de Lui et demeurez en Sa présence. Il répondra toujours à votre appel. Bob Gass Recevez gratuitement notre livre numérique "10 clés qui vous aideront à adorer Dieu dans votre quotidien" Comment mettre Dieu au cœur de sa vie, le Seigneur cherche des personnes qui l'adorent en esprit et en vérité. Ce livre aborde des thèmes comme la prière, la louange, les relations, le pardon, la foi... Cet ebook vous encouragera à aller plus loin avec Dieu. Votre adresse email sera uniquement utilisée par Rev'Impact pour vous envoyer votre newsletter. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment en utilisant le lien de désabonnement intégré dans la newsletter. Pour en savoir plus et exercer vos droits, prenez connaissance de notre Charte de confidentialité. "Voici donc ce que le Seigneur déclare au moment favorable, J'ai répondu à ton appel. " Marc 3. 1. Avez-vous remarqué? Dieu travaille toujours selon un plan précis. Il a un "temps fixé" pour vous exprimer sa faveur, ou sa grâce, et pour agir en votre nom. Réfléchissez quelques minutes aux implications de cette attitude à notre égard. Quelqu'un a dit un jour "Qui s'occupe d'organiser les rendez-vous, les engagements de Dieu? - Personne d'autre que Lui! Connaissez-vous quelqu'un capable d'en changer un ou d'en annuler un autre? Aucun! Donc la seule chose que nous devons connaître, c'est l'heure précise de notre rendez-vous avec Lui, afin de ne pas Le manquer! En attendant, faisons ce que Dieu nous a donné à faire, et laissons le Saint-Esprit faire le reste! " Tout cela devrait nous simplifier la vie, n'est-ce pas? Néanmoins nous devons garder deux choses importantes à l'esprit, en ce qui concerne le temps d'abord il y a le "temps fixé", puis il y a le "temps d'attente. " Le temps fixé est l'heure où Dieu a choisi d'accomplir Son plan à notre égard, et d'atteindre les buts ordonnés selon Son plan. » Galates 6/9. Il y a des temps marqués dans l'oeuvre de Dieu, c'est ainsi que le Fils de Dieu annoncé, depuis des millénaires ne parut qu'en son temps Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, né sous la loi, afin qu'il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l'adoption. » Galates 4/4-5. N'oublions pas qu'entre l'Ancien Testament et la parution du Nouveau, il s'est écoulé 400ans Entre le livre du prophète Malachie et Jean Baptiste dernier prophète de l'Ancienne Alliance. Ce fut un temps de silence, apparemment vide d'actions divines, néanmoins contrôlé par l'Eternel, et ayant sa raison d'être. Ce qui fut trés court pour Dieu ou Mille ans sont comme un jour dit la Bible. De même localement et de façon particulière il faut se soumettre au processus voulu par Dieu afin que s'accomplisse sa volonté et dont Jacques dans son épitre fait allusion, rejoignant ainsi l'allégorie du prophète Esaïe chapitre 28. Jacques chapitre 5/7-8 » Soyez donc patients, frères jusqu'à l'avènement du Seigneur. Christ est venu pour délivrer les captifs et à lui rien n'est impossible, pourvu qu'on y croit sans douter. Cela me donne de demeurer dans la quiétude, contrairement à ce que je ressentais avant la panique, la peur et le doute. Aujourd'hui je suis très confiante. En conclusion, je peux dire sans risque de me tromper, avec aisance, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu et de ceux qui sont appelés selon ses desseins. Toi aussi, tu peux venir à Jésus aujourd'hui et tu expérimenteras comme moi, la délivrance et recevras la quiétude et la paix intérieure, et par-dessus toute chose le salut de ton âme. Alice GAMBOU Dieu fait toutes choses bonnes en son temps – Bob Gass Adore Dieu Comment rouler ses serviettes de toilette son Comptabilisation de l is maroc sur Docteur rascal firminy d Cap sécurité maroc Dieu fait toute choses ,en son temps . Inflammation des pieds Symptômes, diagnostic, cause et traitement Dieu peut le faire! "Dieu peut réaliser infiniment au-delà de ce que nous demandons ou même pensons. " Ephésiens 3. 20 Dieu est capable de faire bien au-delà de ce que vous demandez ou même imaginez. Venez à lui avec une attente pleine de confiance en réalisant qu'il n'y a aucune limite à ce qu'il peut accomplir. C'est dans les situations qui nous semblent les plus difficiles que Dieu peut se manifester avec puissance et gloire! Demandez à son Esprit de contrôler vos pensées. Ainsi vous pourrez penser comme lui pense. Laissez-le vous convaincre de sa grandeur et de sa toute-puissance. Ne soyez pas découragé si vos prières ne sont pas encore exaucées. Les silences de Dieu, qui nous semblent parfois bien longs, nous apprennent à nous attendre à lui et à lui faire entièrement confiance! Et ce même lorsque l'avenir nous semble sombre. Car la lumière brille davantage au sein des ténèbres! Pensez à la mer rouge et au peuple d'Israël Exode 14! Le miracle a pu glorieusement se produire alors que la situation semblait désespérée et sans issue! Wednesday, 06-Jul-22 210816 UTC
Parallel Verses Louis Segond Bible 1910 Il fait toute chose bonne en son temps; même il a mis dans leur coeur la pensée de l'éternité, bien que l'homme ne puisse pas saisir l'oeuvre que Dieu fait, du commencement jusqu'à la fin. French Darby il a fait toute chose belle en son temps; et il a mis le monde dans leur coeur, de sorte que l'homme ne peut comprendre, depuis le commencement jusqu'à la fin, l'oeuvre que Dieu a faite. French Louis Segond 1910 Il fait toute chose bonne en son temps; même il a mis dans leur coeur la pensée de l'éternité, bien que l'homme ne puisse pas saisir l'oeuvre que Dieu fait, du commencement jusqu'à la fin. French Martin 1744 Il a fait que toutes choses sont belles en leur temps ; aussi a-t-il mis le monde en leur cœur, sans toutefois que l'homme puisse comprendre d'un bout à l'autre l'œuvre que Dieu a faite. New American Standard Bible He has made everything appropriate in its time He has also set eternity in their heart, yet so that man will not find out the work which God has done from the beginning even to the end. Références croisées Ecclésiaste 817 j'ai vu toute l'oeuvre de Dieu, j'ai vu que l'homme ne peut pas trouver ce qui se fait sous le soleil; il a beau se fatiguer à chercher, il ne trouve pas; et même si le sage veut connaître, il ne peut pas trouver. Romains 1133 O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles! Car Genèse 131 Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin ce fut le sixième jour. Deutéronome 324 Il est le rocher; ses oeuvres sont parfaites, Car toutes ses voies sont justes; C'est un Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit. Job 117 Prétends-tu sonder les pensées de Dieu, Parvenir à la connaissance parfaite du Tout Puissant? Romains 128 Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes, Job 59 Il fait des choses grandes et insondables, Des merveilles sans nombre; Psaumes 10424 Que tes oeuvres sont en grand nombre, ô Éternel! Tu les as toutes faites avec sagesse. La terre est remplie de tes biens. Ecclésiaste 729 Seulement, voici ce que j'ai trouvé, c'est que Dieu a fait les hommes droits; mais ils ont cherché beaucoup de détours. Matthieu 1127 Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. Matthieu 1322 Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c'est celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse. Marc 737 Ils étaient dans le plus grand étonnement, et disaient Il fait tout à merveille; même il fait entendre les sourds, et parler les muets. Romains 119-20 car ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. Job 3723 Nous ne saurions parvenir jusqu'au Tout Puissant, Grand par la force, Par la justice, par le droit souverain Il ne répond pas!
Peut-être Dieu vous a-t-il appelé à entrer dans le ministère à plein temps. Vous vous réveillez le matin en étant fiers de savoir que votre journée sera dédiée à Son service, vous passez toute la journée dans diverses missions ministérielles, vous avez véritablement le temps d’entretenir votre relation avec Dieu et de servir Son peuple. Oui, le ministère à temps plein est quelque chose de foncièrement bénéfique. Cependant, beaucoup de personnes y entrent simplement parce qu’elles se sentent appelées». Or, prendre la décision d’entrer pleinement dans le ministère demande bien plus qu’un simple sentiment». Le ministère à plein temps n’est pas de tout repos et vous devez prendre conscience des épreuves et des difficultés auxquelles vous devrez faire face, ainsi que du prix d’une telle consécration. 1 Le ministère à plein temps ne nous donne pas plus de temps libre. Être dans le ministère signifie travailler à plein temps pour le Seigneur. Contrairement à ce que l’on pense, cela ne signifie pas que vous aurez plus de temps libre, bien au contraire. L’avantage d’exercer un emploi dit “normal” est que notre emploi du temps est véritablement défini. Il y a une heure à laquelle nous arrivons au bureau et une heure à laquelle nous le quittons. Lorsque l’on est dans le ministère, c’est une toute autre histoire. Beaucoup vous diront qu’ils ont dû mal à s’arrêter de travailler et à faire des pauses. A la façon des entrepreneurs, ils sont un peu leur propre patron. En cela, la liste de choses à accomplir ne cesse de s’allonger, car il est rare d’avoir des personnes à qui déléguer les tâches. Qui plus est, le fait de servir le Seigneur est un véritable plaisir, quelque chose que nous ne considérons pas véritablement comme un fardeau et en cela, il est très difficile de dire stop et de s’accorder de simples vacances. Lorsque vous entrez dans le ministère, cela signifie que vous consacrez plus de huit heures de votre journée à Dieu, à la méditation, à l’étude de la Parole, à la prédication de l’Évangile… Le plaisir, vous le prenez dans le fait d’être au service des brebis et non dans le temps libre que vous vous accordez. Cela signifie “moins de vous, de vos loisirs et de vacances, et plus de Jésus” en somme Jean 330. 2 Le ministère à plein temps, ce n’est pas être servi mais servir les autres. Le mot “ministère” vient du mot grec “diakoneo” qui signifie “servir“. En étant à plein temps, votre principal désir doit être de servir Dieu et ensuite Son peuple. Attention, cela ne veut pas dire que les brebis doivent vous asservir et faire de vous leur serviteur au sens propre. Cela ne veut pas non plus dire que vous devez dire oui à chacun de leurs désirs. Vous n’êtes pas appelé à être esclave des hommes, mais esclave de Jésus-Christ seul Luc 138; 1 Corinthiens 7 22-23. Cependant, le ministère n’est pas fait pour les hommes ou femmes qui sont de nature égoïste et qui désirent être servis par les autres, sans jamais mettre la main à la patte. Il faut à l’inverse, avoir un coeur rempli d’amour et de compassion comme Christ. Si vous ne vous sentez pas prêt à porter le lourd fardeau des âmes et à intercéder nuit et jour pour le peuple de Dieu, n’entrez pas dans le ministère à plein temps. 3 Une belle récompense… mais un lourd jugement ! Le ministère à temps plein appelle de grandes et belles récompenses, mais il appelle également un jugement plus sévère de la part du Seigneur, en particulier pour ceux qui enseignent la Parole. Il vous faut réaliser l’importance de votre rôle auprès des brebis et des différents messages que vous leur apportez. Même si les chrétiens se doivent de sonder les Ecritures, leur Salut dépend en partie de ce que vous leur enseignez et des doctrines sur lesquelles vous bâtissez leur foi. Les personnes qui veulent servir à plein temps doivent être prêtes à être jugées par Dieu en conséquence. Mes frères, qu’il n’y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement. Jacques 31 4 Le ministère à plein temps, ce sont des attaques pour lesquelles il faut être préparé. Ceux et celles qui sont appelés à servir Dieu à plein temps savent que leur marche ne sera pas de tout repos. En plus de devoir porter le fardeau des âmes, de les écouter, de prier pour leurs problèmes et les leurs, ils deviennent également les cibles prioritaires de l’ennemi qui fera tout ce qui est en son pouvoir pour les faire tomber. Cela peut se traduire par des attaques spirituelles, par des critiques et des insultes venant de toutes parts, de fausses accusations, des tentations de compromis et beaucoup d’autres dérives. Ceux qui veulent entrer dans le ministère doivent être profondément enracinés en Christ et surtout équipés pour faire face aux attaques du diable. En effet, beaucoup se pensaient prêts mais en réalité ne l’étaient en rien. Ils se sont ainsi littéralement effondrés eux, et les âmes qui étaient sous leur responsabilité, à cause de leur manque de préparation et de maturité. Nous invitons ainsi tous ceux qui sont appelés à entrer dans le ministère à plein temps à réfléchir à leurs motivations et à considérer le coût que cela implique. Peut-être devrez-vous abandonner certaines de vos ambitions personnelles et autres activités, faire des sacrifices pour laisser Dieu prendre pleinement le contrôle. Si vous n’êtes pas prêts à diminuer afin de laisser Christ croître Jean 330, le ministère à temps plein n’est pas fait pour vous. Mais ne soyez pas pour autant découragés. Il est tout à fait possible de servir Dieu autrement. Tous ceux qui sont en Christ sont appelés à le servir et ce, d’une multitude de façons. Il suffit ainsi de demander à Dieu ce à quoi Il vous appelle précisément. En faisant preuve de foi et de patience, Il vous répondra assurément.
dieu fait toute chose belle en son temps