etat des routes dans le gard

Pierreau .21. peregrinetour@gmail.com. Ensemble, adoptons une conduite responsable dans les chemins. pour le respect de la nature et des autres usagers. participons à préserver la faune et flore sauvage. ainsi qu'à la circulationsur le réseau routier régional dans le département du Gard [EDGARD]. Pour bénéficier des transports scolaires au tarif de base, les conditions sont les suivantes : 1. Domicile L’élève doit être domicilié dans le Gard et emprunter un transport interurbain. 2. Règle des trois kilomètres Il doit exister une distance minimum de trois kilomètres entre le domicile familial Lapplication mobile gratuite vous propose les cartes Michelin et des itinéraires avec le trafic en temps réel, la Navigation GPS avec guidage vocal et des alertes communautaires. Vous pouvez également transférer votre itinéraire calculé sur votre ordinateur vers l’application : pour cela, vous devez l’enregistrer dans vos Favoris via votre Compte Michelin. Suiteaux épisodes neigeux, le Département du Gard fait le point, ce matin, sur l'état des routes dans le département. Routes principales : circulation délicate sur sur RD907 St André de chaqueannée 60 personnes sont tuées en moyenne sur les routes gardoises et à ce jour 28 personnes ont déjà péri dans un accident, chiffre comparable à celui de 2010 qui a été une année terrible en matière d’ taux de 79 tués par million d’habitants contre 53 au plan national, le gard, qui se situe dans ce domaine au 26ème Créer Son Site De Rencontre Gratuit. Alors qu'un incendie ravage les Cévennes depuis ce jeudi 7 juillet en fin de journée et a détruit plus de 650 hectares, plusieurs routes sont actuellement fermées à la circulation dans le secteur, on fait le point. Aux alentours de Bessèges, la circulation des véhicules est difficile depuis ce jeudi 7 juillet en fin d'après-midi, à cause de l'incendie géant qui ravage le secteur. Les sapeurs-pompiers sont toujours sur le front ce vendredi et plusieurs routes sont fermées à la circulation. Si vous devez prendre le volant dans le secteur, prudence. Actuellement, le feu évolue dans les Cévennes, entre Bessèges et Gagnières sur le département du Gard, entraînant la fermeture de plusieurs routes, selon les actualisations du site Inforoute. Les routes actuellement fermées à la circulation sont les suivantes La RD130, qui se rend à Gagnières. La RD430. La D184, en direction de l'Ardèche. La RD51, sur la commune de Bordezac. Photo Corentin Migoule Le Département du Gard communique sur l’état des routes dans le Gard après les intempéries de ce week-end. Un point de situation à 19 heures ce soir Créateur d'ObjectifGard, je suis avant tout passionné par les médias et mon département. Ce qui me motive chaque jour informer le plus grand nombre sur l'actualité du Gard ! Pari tenu ? Lire le suivant il y a 21 heures MÉTÉO FRANCE Quel temps dans le Gard, ce mercredi 24 août 2022 ? il y a 22 heures NÎMES Le maire de Nîmes vent debout contre le ministre de l’Intérieur, la préfète du Gard lui répond il y a 22 heures GARD Le syndicat Sud veille au recrutement des nouveaux pompiers Globalement, les cours d’eau sont en décrue. Mais dans les environs de Bagnols-sur-Cèze, le niveau de la Cèze reste encore élevé ce dimanche matin. Selon Vigicrues, il devrait commencer à légèrement diminuer en début d’après-midi. En raison de ces intempéries, plusieurs routes sont coupées ce dimanche matin sur le secteur… Lire la suite » Ce dimanche, le Gard est touché par un important épisode cévenol. Certains axes routiers du départements sont impactés par les fortes pluies et par la montée des cours d’eau. Voici l’état des routes ce soir, à 20h. . RD135 entre Caissargues et Manduel inondée depuis 20h chaussée en partie… Lire la suite » Suite aux intempéries en cours notamment en Cévennes, le Département du Gard vous informe de la situation des routes. À noter que le pont de Dions sur la RD 22 va être fermé en cours de matinée. Cliquez sur l’image pour voir plus grand Lire la suite » Le Gard est toujours en vigilance jaune. Ce vendredi 2 mars 2018, le Département du Gard fait le point sur les conditions de circulation L’interdiction des POIDS-LOURDS >7,5 T a été levée hier soir à 18h. Routes principales circulation normale mais reste une difficulté RD906 OUVERTE MAIS DIFFICILE au Col de Porte. RN106… Lire la suite » A cause de la neige, l’état des routes indique sept cols fermés dans le Gard avec notamment le col Pré de la Dame Mas de la Barque et six autres cols fermés dans l’ouest du Gard Cévennes. Retrouvez toutes les informations sur ce lien. Lire la suite » Suite aux épisodes neigeux, le Département du Gard fait le point, ce matin, sur l’état des routes dans le département. Routes principales circulation délicate sur sur RD907 St André de Valborgne, difficile vers l’Aigoual, Camprieu, Trèves, Lanuéjols. Equipements obligatoires pour le secteur de l’Aigoual et la station Prat Peyrot. Routes secondaires circulation… Lire la suite » Le Département du Gard fait le point cette fin de journée sur l’état des routes dans le Gard Routes principales Secteur SUD Circulation normale Secteur NORD Circulation normale autour d’Alès RD6 / RD906 / RD6110. Circulation délicate à difficile sur La Grand-Combe / Branoux les taillades RD361. Circulation… Lire la suite » Ce jeudi matin, en raison des chutes de neige et du verglas, plusieurs axes présentent des difficultés. RD6086 Ardèche – Pont Saint Esprit Circulation difficile Neige résiduelle Conditions hivernales – adaptez votre vitesse RD6086/6101/6100 Bagnols – Remoulins – A9 Circulation difficile Conditions hivernales – adaptez votre vitesse RD6… Lire la suite » Ce mercredi à 16h, certains axes secondaires sont encore coupés à la circulation. RD765 route barrée à Chusclan/Codolet suite aux intempéries la route RD765 est fermée. RD901 route barrée à Malons et Elze Suite à un affaissement de la chaussée, la RD901 est fermée à la circulation. Déviation dans… Lire la suite » Ce mercredi à 7h, suite aux intempéries, plusieurs axes secondaires sont encore coupés ou inondés. Sur les secteurs du Vigan et des Cévennes, il existe des risques importants d’éboulement et de présence de pierres et de boues sur la chaussée. RD986L Comps route barrée la circulation est coupée sur le… Lire la suite » Type jeu de donnéesLicence Licence Ouverte informations géoscientifiquesÉchelle 1 / 5000Dernière mise à jour il y a 7 ansLe classement des ITT porte sur les infrastructures dépassant un certain seuil de débit journalier les voies routières dont le trafic moyen journalier annuel TMJA est supérieur à 5000 véhicules par jour les lignes de transport en commun en site propre TCSP dont le trafic moyen journalier est supérieur à 100 rames ou autobus par jour. Les voies sont classées en 5 catégories 1 la plus bruyante, 5 la moins bruyante Le classement de 2014 représente un linéaire de 1057 km et concerne 196 commune. La plupart est directement concernée par une ou plusieurs ITT; quelques communes "tampon" sont concernées uniquement par le secteur de nuisance d'une ITT située sur une commune voisine. Origine de la donnée La dernière révision du classement pour le Gard est intervenue par arrêté préfectoral du 12 mars 2014 pour les ITT Routes. Le classement est affecté à des tronçons. Il est calculé à l'aide du logiciel MapBruit v3 développé par le CERTU. Le référentiel utilisé est la BD Topo dans une version antérieure à non renseignéCycle de vie de la donnée renseigné par le producteur Date de création 12 mars 2014Fréquence de mise à jour ponctuelle PourDominique Margairaz les foires et marchés apparaissent, selon les circonstances, comme substitut ou complément des routes. » Les routes sont un facteur propice qui détermine, après 1793, la création de foires et de marchés. De fait, les villes invoquent l’état favorable des routes qui permet l’acheminement des matières premières dans de bonnes conditions. Les chemins vicinaux, bien entretenus attirent les marchands. Aussi de nouvelles questions se posent concernant les routes. L’emplacement des brigades dépend de celui des villes de foires et de marchés. Toutefois quel est l’impact des routes principales et des chemins vicinaux sur cet emplacement ? Dans les premiers temps de la Révolution, le département a-t-il les fonds nécessaires pour entretenir le réseau ? du Gard, série L 879. Affaires militaires. Gendarmerie. Correspondance reçue de la 24e division de gendarmerie, des chefs d’escadron et capitaines. An VII – an VIII. Martin-Etienne, capitaine de gendarmerie aux administrateurs du Gard, le 7 messidor an VII 25 juin 1799. 102 JUSTAMOND Mireille, La foire de Beaucaire pendant la période révolutionnaire,Bagnolss-sur-Cèze, 75 Plus tard, sous le Directoire, la préoccupation des autorités est-t-elle de maintenir un réseau délabré ou bien de construire de grands axes de communication pour mieux quadriller le département ? L’économie est dépendante de ces voies mais le maintien de l’ordre y est lui aussi subordonné. Autant de questions auxquelles nous allons tenter de répondre. La démarche proposée est d’essayer de placer les brigades dans les villes qui jalonnent les routes. a Analogie sur les vieilles routes celtes et le chemin de Régordane, l’emplacement des brigades. Les gendarmes effectuent des tournées sur les grands chemins et ceux de traverses. Nous nous sommes posé la question du tracé des routes durant la décennie révolutionnaire, elles sont la résultante du passé. La carte de l’atlas national de France contenant la topographie de tous les départements qui composent la République française » de l’an II, ne permet pas de suivre avec précision la configuration des routes dans le département du Gard. Pour affiner cette question nous avons consulté deux ouvrages l’un de Pierre-Albert Clément103, l’autre de Marcel Girault104. Pour décrire le réseau routier qui part en étoile de Nîmes, Pierre-Albert Clément a repris l’article de Gratien Charvet105 qui a eu, selon lui, le premier l’intuition de l’importance des réseaux routiers chez le peuple des Volques qui s’est implanté vers l’an 400 avant le Gard. C’est lui qui donne à chacune des voies prenant naissance à Nîmes le nom de la peuplade celte avec laquelle le peuple Volque communiquait. Elles prennent les noms suivants route des Voconces, des Hélviens, des Arvernes chemin de Régordane, des Gabales et des Rutènes. A ces cinq rayonnantes il faut ajouter la transversale qui unissait directement Nîmes à l’oppidum de Vieille-Toulouse, la capitale occidentale des Volques106. » Gratien Charvet affirme que les voies celtiques ou gallo-grecques sont utilisées par les romains, qui en améliorent le tracé. 103 CLEMENT Pierre-Albert, Les chemins à travers les âges en Cévennes et en bas Languedoc, Montpellier, Les Presses du Languedoc, 2003. 104 GIRAULT Marcel, LechemindeRégordane, Nîmes, Lacour, 1986. 105CHARVET Gaatien, Les voies vicinales chez lez Volques Arécomiques », Bulletin de la société scientifique et littéraire d’Alais, 1873 dans CLEMENT Pierre-Albert, op. cit., 106 CLEMENT Pierre-Albert, Les chemins à travers les âges en Cévennes et en bas Languedoc, op. cit., 76 Ces mêmes voies empruntées durant tout le Moyen Age composent en majeure partie le réseau de nos routes nationales et départementales107. Est-il possible de déduire que les routes très anciennes que nous allons décrire sont identiques à celles empruntées par les gendarmes durant la période que nous étudions ? Les villes et les bourgs s’échelonnent le long des routes, elles sont des jalons mais sont-elles celles que les gendarmes parcourent à partir de 1792 ? - La route des Voconces, de Nîmes à Gaujac » passe par Remoulins et se dirige vers le Nord pour atteindre celle de Connaux à Vaison-La-Romaine » dans le Vaucluse. Elle traverse Bagnols et Pont-Saint-Esprit. Nous trouvons la brigade de Connaux, qui se situe sur la route principale, à une encablure de Gaujac. Des brigades sont implantées à Bagnols et Pont-Saint-Esprit. - La route des Hélviens de Nîmes à Tharaux » passe par Blauzac avant de parvenir à Uzès, elle grimpe à Lussan puis arrive à Tharaux. Ce bourg est légèrement enclavé, mais un petit chemin vers l’Ouest, départementale aujourd’hui, sur une courte distance rejoint la brigade de Saint-Ambroix tandis que plus au Nord nous retrouverons la brigade de Barjac. - La troisième grande voie, route des Arvernes, de Nîmes au Masdieu » est celle du chemin de Régordane. Un acte de 1507, fait mention du chemin royal de Régordane qui va depuis la ville d’Alès jusqu’à Coudoulous ». La brigade de Boucoiran est installée entre Nîmes et Alais. La route se poursuit du Masdieu à la Bastide » en Lozère. Elle passe par Portes, Génolhac et atteint Concoules à l’extrémité Nord du Gard. - La route des Gabales de Nîmes à Saint-Jean-du-Gard », s’étire de Nîmes à Saint-Jean- du-Gard puis vers Javols en Lozère. Au compoix de lézan de 1637, elle est désignée sous le nom de Chemin d’Anduze » ». En son centre nous découvrons la brigade de Lédignan, à son extrémité celle de Saint-Jean-du-Gard. Le promeneur qui rejoint Javols passe par Saint-André-de-Valborgne. Une des branches de l’étoile des chemins nîmois se dirige vers Millau et Rodez. Au temps de Colbert, elle est connue sous le nom de Route d’étapes de la Marine royale de Brest à Toulon ». - La route des Rutènes de Nîmes à Saint-Hippolyte-du-Fort » conduit à Sauclières. La route qui mène à cette bourgade traverse Sumène puis Le Vigan. Des brigades sont implantées à Saint-Hippolyte, Sumène et Le Vigan. 77 Dans la continuité, la ville d’Alzon permet de quitter le Gard pour entrer dans l’Aveyron. Sur cette même route, la ville de Montpezat située entre Nîmes et Sauve permet de descendre vers Sommières qui conduit à Montpellier. La dernière voie relie Nîmes à Saint- André-de-Sangonis, avant de parvenir dans cette ville, elle passe par Sommières. - La route de Vieille-Toulouse permet l’accès au département de l’Hérault. Selon Pierre- Albert Clément les celtes et les romains ont amélioré les liaisons entre les différents chefs- lieux, ils ont également tissé autour de Nîmes une véritable toile d’araignée de chemins, sur lesquels nous trouvons placées les brigades de gendarmerie. Seules trois brigades du Sud Est du département n’ont pas été citées Villeneuve-lès- Avignon, Beaucaire et Saint-Gilles. Ces villes sont excentrées. Les brigades sauf 3 rencontrées au cours de notre recherche sont situées sur les chemins décrits par Pierre- Albert Clément. Les routes se sont perpétuées à travers les âges, même difficilement praticables, elles sont empruntées tout au long des siècles. Elles s’améliorent vers 1665 avec Colbert, contrôleur des finances qui pense que le renouveau du royaume passe par celui des communications. Les intendants recourent aux ingénieurs afin de rétablir les chemins. Les travaux favorisent les activités économiques et permettent le passage des armées d’une région à l’autre. Les routes du XXIe siècle longent les anciens chemins. En utilisant la carte du Gard, il est aisé de donner avec précision les distances entre les 20 gendarmeries existantes durant la période étudiée. Cependant le nombre de kilomètres obtenus est soumis à réflexion. Les itinéraires des anciens chemins et des nouvelles routes peuvent se recouper, ils traversent les mêmes agglomérations, mais si les itinéraires sont identiques, les routes sont différentes. La voie rapide Nîmes-Alais voie directe, qui s’inspire du chemin de Régordan, a arasé la falaise de l’Escalette. Pour étayer cette assertion nous prendrons les travaux de Marcel Girault qui démontrent l’existence du chemin de Regordane, ancienne route d’Alais au Puy, à travers les siècles. Le chemin de Regordane et le chemin départemental connaissent les mêmes agglomérations, cependant le premier traverse les lieues au plus court sans souci des pentes, suivant les cols, les vallées, les sources, le second suit la configuration du sol, rallongeant bien souvent les distances. Marcel Girault cite le Nouveauguide des chemins du Royaume de France contenant toutes ses routes de 1724,de Daudet 78 Le guide propose deux routes pour se rendre de Nîmes au Puy. Le premier trajet Nîmes, Alais, Saint-Ambroix et le second, Nîmes, Alais, Genolhac, Concoules. La route de Nîmes à Alais est un grand axe qui traverse le département du Gard en son centre, direction Sud-Nord, le séparant en deux parties presque similaires. Ce 1er trajet, Nîmes, Alais, Saint-Ambroix a l’avantage d’éviter les difficultés du chemin de Regordane du coté de Portes et de se tenir plus longtemps en plaine, d’Alais aux Vans ». Ce chemin permet de quitter le Gard pour entrer en Ardèche, direction Nord-Est. La seconde route relie, par le chemin de Regordane, Nîmes à Alais par La Calmette, Boucoiran, Ners. D’Alais, elle remonte à l’extrême Nord, vers Genolhac puis vers Concoules. A cet endroit le voyageur quitte le département vers la Lozère, direction Nord- Ouest. Certaines villes ne nous sont pas inconnues, Alais, Saint-Ambroix, Boucoiran, sont des villes d’implantation de gendarmerie. Les gendarmes ont emprunté ce grand axe routier qui traverse le département du Gard en son centre, comme un rayon qui facilite les communications vers les cantons plus enclavés. Pourtant, cette brève énumération ne rend pas compte du nombre de kilomètres parcourus. Le nombre de lieues entre Nîmes et La Calmette est de deux, deux encore pour parvenir a Boucoiran, puis une vers Ners et enfin deux pour atteindre distance entre Genolhac et Concoules est de quatre kilomètres. Selon Marcel Girault, le nombre de kilomètres est de quarante quatre, ente Nîmes et Alais, par le chemin de Régordane et par la route moderne. b Les routes sous l’Ancien Régime Nous étudions le département du Gard qui se situe dans la sénéchaussée de Nîmes. La route royale essentielle, qui met en communication l’Italie et l’Espagne par la Provence, le Languedoc et le Roussillon, est l’antique Voie Domitienne, qui traverse Nîmes, Montpellier et Narbonne109. » C’est aussi la grande voie militaire. La grande route du Languedoc, ordinairement appelée le grand chemin de poste » part de Toulouse au Pont-Saint-Esprit par le col de Naurouze. Elle était entretenue, sous l’Ancien Régime, par les sénéchaussées de Toulouse et de Carcassonne, et par ceux des diocèses de la sénéchaussée de Nîmes qu’elle traverse. 109 POUJOL Robert, Les chemins de l’intendant Basville en Cévennes de la Révocation à la guerre des 79 Trois chemins ont été construits de Montpellier à Saint-Hippolyte-du-Fort et de Saint- Hippolyte à Nîmes et à Alais en 1688 par l’intendant Basville110 . Son idée est de prolonger le réseau existant, par des chemins royaux en Cévennes, de façon à hâter la conversion des protestants cévenols. Il existe dans cette partie de la France un réseau routier, que Basville améliore. Il le fait entretenir par des méthodes nouvelles travail à l’explosif, il révise les chemins en les faisant arpenter. Ce réseau routier va permettre de désenclaver les futurs départements. Robert Poujol souligne que Basville a trouvé deux voies importantes, la Régordane, la corniche des Cévennes et une 3ème lacunaire par Soustelle, Le Pendedis, Saint- Germain- de-Calberte, Barre et Florac111. L’idéal était de raccorder ces trois voies principales aux routes transversales. Basville fait relier par des chemins de traverse la route des Rutènes à celle des Gabales, puis à celle des Arvernes. Vingt-deux itinéraires sont définis entre janvier et novembre 1689, tous mis en service fin 1690. Le fascicule Routes et communications »112 relève l’ampleur des travaux accomplis sous l’Ancien Régime. En 1789, les grandes routes françaises sont pour la plupart de création récente puisque leur construction a été décidée, 50 ans plus tôt, sous le règne de Louis XV. En 1790, Celles qui communiquent de la capitale aux extrémités du royaume 1ère classe, sont achevées, il en est de même de celles qui de Paris aboutissent aux capitales de chaque généralité. Les communications entre les capitales et les principales villes de commerce 2ème classe, sont presque toutes faites ». Seuls les travaux sur les routes de province qui doivent rejoindre les principaux axes 3ème classe ne sont pas très avancés. Le réaménagement de ces chemins a profité à la maréchaussée qui les parcourt puisque son service est particulièrement destiné à la sûreté des campagnes et des grandes routes. La gendarmerie utilise le réseau routier pour se déplacer, il le parcourt régulièrement. Les routes sont des instruments de travail très précieux. Leur meilleur état permet le changement d’allure des chevaux, il économise le temps et la fatigue. Si la surface roulable » est délabrée, les routes sont impraticables. 110 JOUTARD Philippe dans BLUCHE François, Dictionnaire du grand siècle, Poitiers, Fayard, 1990. Lamoignon Nicolas de Basville est né le 26 avril 1648 à Paris, où il meurt le 17 mai 1724. Muni de pleins pouvoirs contre les protestants, il exécute rigoureusement à leur égard les articles de l’édit qui révoque l’édit de Nantes. Il arrive à Montpellier en septembre 1685, il en part en 1718. L’essentiel de l’activité de Basville se confond avec la gestion du Languedoc. Il y poursuit et commence d’importants travaux publics canal des étangs, port de Cette, routes, 111 POUJOL Robert, article cité. Jean Luc Masson répond dans une communication au colloque sur les routes du Sud de la France tenu à Montpellier en 1985. 112 ARBELLOT Guy, LEPETIT Bernard, BERTRAND Jacques, Atlas de la Révolution Française, 1 80 Ainsi, la poursuite des brigands dans les campagnes s’opère dans de mauvaises conditions pour le cavalier et son cheval. Le fascicule nous apprend que ce sont les routes, de 3ème classe, qui s’embranchent sur celles des deux premières classes qui sont le moins achevées. Dans la traque des brigands, ce sont elles qui sont le plus utilisées, car si les chemins vicinaux et de traverses ne s’enfoncent pas profondément dans le territoire, la configuration du terrain devient une protection pour les bandits qui s’y réfugient. c Etat des routes pendant la période révolutionnaire. Environ 25 000 km de routes se trouvent terminées à fin de l’Ancien Régime, soit tous les plus grands axes du royaume et, en priorité les routes de poste qui convergent sur Paris. La Révolution française est consciente de son importance, tout en supprimant les privilèges, elle va essayer de le préserver. Dans un premier temps il faudra l’entretenir, le réparer. Les constructions nouvelles sont onéreuses, notamment au cours de l’an III, car comment songer à des travaux immenses dans l’état où se trouvent les finances ? Le discrédit des assignats est effrayant, et le prix des subsistances est énorme !113. »Les brigades sont installées le long des vieilles routes et dans les villes de foires. Quelle est l’état matériel de ces routes sillonnées par la gendarmerie ? Notre volonté n’est pas de décrire de manière empirique les routes de 1792, mais de montrer à travers les délibérations de l’assemblée administrative du Gard, à Nîmes, la construction de nouveaux tronçons routiers, la préservation des ouvrages d’artponts ainsi que l’entretien de l’ancien réseauqui est primordial. Les routes pénètrent à l’intérieur des terres, relient les départements entre eux, villes et villages. Elles permettent le déplacement des armées, de la poste, des personnes, la tenue des marchés. Les membres du conseil administratif invoquent le développement du commerce grâce à des routes bien entretenues, ils n’évoquent jamais les brigades placées sur le réseau routier, ni les gendarmes qui en sont des utilisateurs permanents. Les feuilles de route montrent que sur une seule jornée de travail, les gendarmes relient onze villages. Le 20 novembre 1791, le procureur général syndic fait part à l’assemblée d’une lettre du Roi, du 12 novembre 1791, aux princes ses frères. Le sujet porte sur les baux d’entretiens des chemins. 113 PETOT Jean, Histoire de l’administration des ponts et chaussées 1599-1815. Paris, Marcel Rivière, 81 Un membre du bureau observe que la diversité des baux, pour l’entretien des chemins est nuisible aux intérêts des administrés. Deux questions sont posées premièrement - les baux peuvent-ils être résiliés ? -, deuxièmement – seront-ils résiliés ? L’assemblée ne répond pas aux questions mais demande qu’Angrave114 ingénieur des ponts et chaussées115présente un mémoire relatif aux problèmes des routes116. Le lendemain, les membres du conseil administratif de Nîmes et le procureur général syndic Griolet, après avoir délibéré, décident que les chemins du département du Gard seraient distingués en trois classes. - Première classe la ligne de poste, ses embranchements et les routes de communication générale voient leur entretien à la charge du département. Les nouvelles constructions sont supportées par le trésor public. - seconde classe les chemins appelés Diocésains. Dans ce cas, les constructions et entretiens sont à la charge du département. - troisième classe les chemins vicinaux ou de communautés. Leur entretien et nouvelles constructions sont à la charge des communes. Lorsque les terrains sont pris à des particuliers, pour la construction des routes, le directoire demande au ministre à ce que les indemnités à régler incombent au trésor public pour les chemins de première classe et pour ceux à la charge des départements ou des communes, les sommes d

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